47 %
des étudiants-es autochtones déclarent que leur santé mentale a un impact sur leur capacité à poursuivre leurs études
Les étudiants-es autochtones sont confrontés-es à de nombreux défis et obstacles lorsqu’ils et elles intègrent des établissements d’enseignement postsecondaire, qui sont souvent ancrés dans des pratiques occidentales et coloniales. Pour beaucoup d’entre eux et elles, cela signifie également qu’ils et elles quittent leur communauté d’origine pour la première fois. L’existence de ressources et de services de santé mentale autochtones sur les campus de niveau postsecondaire permet aux étudiants-es autochtones d’avoir accès à des approches de soins culturellement sûres et sensibles lorsqu’ils et elles en ont besoin. Cela permet également aux étudiants-es autochtones de renouer avec leur culture et d’avoir un sentiment d’appartenance à la communauté lorsqu’ils et elles pénètrent dans ces espaces sur le campus.
Non seulement la santé mentale des étudiants-es autochtones est importante pour les étudiants-es, mais le personnel autochtone a également besoin d’accéder à des soutiens et à des ressources en santé mentale propres à la culture autochtone. Le personnel autochtone fait face à des défis uniques (manque de personnel embauché, politiques coloniales, formation limitée) dans le milieu postsecondaire, ce qui peut avoir une incidence négative sur le soutien qu’il offre aux étudiants-es autochtones. Le fait de s’assurer que le personnel autochtone dispose de son propre soutien contribuera à la prestation du soutien qu’il peut offrir aux étudiants-es autochtones.
47 %
des étudiants-es autochtones déclarent que leur santé mentale a un impact sur leur capacité à poursuivre leurs études
1 étudiant-e autochtone sur 4
est victime d’une forme de stigmatisation lorsqu’il ou elle accède à des services de santé mentale sur le campus
63 %
des étudiants-es autochtones ont déclaré que leur santé mentale avait un impact sur leur capacité à poursuivre leurs études
85 %
des étudiants-es autochtones ont déclaré qu’il fallait accroître la sensibilisation et les connaissances sur la santé mentale pour réduire la stigmatisation
88 %
du personnel autochtone a constaté une augmentation du nombre d’étudiants-es autochtones cherchant un soutien en matière de santé mentale au cours de l’année écoulée
50 %
des étudiants-es autochtones ont déclaré que leur santé mentale avait un impact sur leur capacité à poursuivre leurs études
75 %
des étudiants-es autochtones ne savaient pas où trouver de l’aide sur le campus
67 %
du personnel autochtone ont souffert d’épuisement par compassion ou de fatigue empathique au cours de l’année écoulée
Les étudiants-es autochtones ont indiqué qu’il peut être difficile d’accéder aux services de santé mentale sur le campus. Lors de notre récente évaluation des besoins, les étudiants-es ont indiqué que le nombre de rendez-vous offerts était limité et que, souvent, les rendez-vous disponibles entraient en conflit avec les cours ou l’emploi du temps personnel de l’étudiant-e. Les étudiants-es autochtones ont également indiqué que les services de santé mentale étaient difficiles à localiser et à utiliser. Cela peut engendrer de la frustration et dissuader les étudiants-es de chercher du soutien à l’avenir.
Notre évaluation des besoins a également révélé que les conversations actuelles et la mise en œuvre de l’« auto-identification » de l’ascendance autochtone dans les campus de niveau postsecondaire ont conduit de nombreux-ses étudiants-es autochtones à se battre avec leur identité culturelle. Les étudiants-es autochtones ont indiqué qu’ils et elles ne se sentaient pas suffisamment autochtones pour accéder aux services et ressources autochtones disponibles sur le campus. Créer un espace accueillant, rencontrer les étudiants-es là où ils et elles en sont dans leur cheminement identitaire et les inviter à accéder aux services, aux ressources et aux événements culturels sont des moyens d’améliorer cette insécurité chez les étudiants-es autochtones.
Le personnel autochtone a constaté une augmentation de la complexité des problèmes auxquels sont confrontés-es les étudiants-es autochtones dans les établissements d’enseignement postsecondaire. Les étudiants-es autochtones cherchent à avoir accès à des ressources et à des services de soutien autochtones en matière de santé mentale, car beaucoup d’entre eux et elles estiment que le modèle occidental de soins de santé mentale ne répond pas à leurs besoins. Les étudiants-es autochtones sont confrontés-es à leur propre deuil et à la perte d’amis-es, de membres de leur famille, de membres de leur communauté d’origine et ne savent pas comment vivre leur deuil de manière saine. Certains-es étudiants-es autochtones ont indiqué qu’ils et elles n’avaient pas le soutien de leurs amis-es ou de leur famille dans leur communauté d’origine et qu’ils et elles avaient besoin d’un soutien émotionnel, mental et spirituel supplémentaire. Les étudiants-es autochtones sont confrontés-es à des traumatismes complexes tels que les traumatismes intergénérationnels, le racisme, la dépression, l’anxiété et les problèmes d’identité résultant des politiques historiques et coloniales. En plus de ces expériences, les étudiants-es autochtones luttent également contre le sans-abrisme, l’insécurité alimentaire, la toxicomanie et la consommation de substances résultant de certaines des expériences identifiées. L’augmentation de la disponibilité du personnel, des ressources et du soutien pour les étudiants-es autochtones dans les campus de niveau postsecondaire réduira le nombre d’obstacles et conduira à une amélioration du bien-être mental et de la réussite scolaire.
En raison de la demande d’étudiants-es autochtones qui recherchent des services de santé mentale et de soutien culturel sur le campus, le personnel autochtone assume souvent des tâches pour lesquelles il n’a pas été suffisamment formé dans le cadre du rôle qui lui a été attribué. Le peu de personnel embauché disponible sur le campus peut entraîner une augmentation de la charge de travail et du stress professionnel, ce qui conduit à l’épuisement professionnel et à la tension empathique. Le personnel autochtone a fait part de ses difficultés à accéder aux services de soutien, car l’absence de soutien de la part de la direction l’a obligé à trouver ses propres ressources, ce qui l’a contraint à utiliser des congés de maladie.
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