La santé mentale des étudiants aux cycles supérieurs

Résultats et recommandations provenant d’une évaluation des besoins des étudiant(e)s aux cycles supérieurs en psychologie de l’Université d’Ottawa

Le rapport présente les résultats et les recommandations provenant de l’évaluation des services en santé mentale offerts aux étudiantes et aux étudiants aux cycles supérieurs en psychologie de l’Université d’Ottawa

« Selon les conclusions de l’évaluation des besoins, nous recommandons les actions suivantes pour répondre aux besoins en santé mentale des étudiant-e-s aux cycles supérieurs :

Une meilleure diffusion des services en santé mentale disponibles aux étudiant-e-s aux cycles supérieurs serait extrêmement utile, car plusieurs ressources disponibles étaient pratiquement inconnues des étudiant-e-s, des professeur-e-s et du personnel. Un guide de ressources en santé mentale régulièrement mis à jour pour les ressources en santé mentale sur le campus et dans la communauté est en cours de développement. Nous recommandons que la Faculté des sciences sociales (FSS) établisse un plan d’action pour la diffusion continue et systématique du guide (p. ex., via son site Web, le jour de l’orientation avec les nouveaux étudiant-e-s, pendant les cours obligatoires et en annexe du syllabus).

Il serait également digne d’intérêt d’accroître l’accessibilité des services. Par exemple, en aidant les étudiant-e-s à se permettre des services en santé mentale. Nous recommandons que l’Association des Étudiant-e-s Diplômé-e-s (GSAÉD) négocie pour améliorer la couverture d’assurance en santé mentale. Nous recommandons également à la FSS de plaider en faveur d’un allégement financier pour les étudiant-e-s plus avancé-e-s dans le programme (p. ex., statut à temps partiel, dispense de frais de scolarité). De même, dans la mesure du possible, nous recommandons que la FSS recherche des sources de financement pour les étudiante-s diplômé-e-s qui ne soient pas liées à la productivité de la recherche.

Nous recommandons également à la FSS de recruter un-e professionnel-le de la santé mentale à temps plein spécialement pour ses étudiant-e-s aux cycles supérieurs. Il serait particulièrement utile que cela puisse répondre au besoin de services fondés sur des données probantes pour des problèmes de santé mentale plus graves.

Pour aider les étudiant-e-s à mieux gérer les exigences de leur programme, nous recommandons à la FSS de mener des groupes de discussion avec les étudiant-e-s afin d’identifier des changements au niveau du programme qui seraient susceptibles de réduire le stress associé au programme tout en en maintenant l’intégrité. L’un des changements possibles pourrait être d’utiliser un système de notation réussite/échec au sein d’un plus grand nombre de cours. Nous recommandons également que la FSS examine les façons de réduire le stress découlant de la relation entre superviseur-e de thèse et supervisé-e (p. ex., par l’entremise d’une formation pour les superviseur-e-s et d’une évaluation annuelle).

À ce sujet, nous recommandons que la FSS clarifie la communication avec les étudiant-e-s (p. ex., au sujet des attributions d’assistanats à la recherche et à l’enseignement, des possibilités d’emploi à l’extérieur de l’université, des changements de superviseur-e de thèse, de la médiation des conflits entre superviseur-e et supervisé-e ou des attentes en matière de recherche). Nous recommandons également que la FSS organise des ateliers afin d’aider les étudiant-e-s aux cycles supérieurs à développer des compétences spécifiques (p. ex., en gestion du temps, du stress, en affirmation de soi et en pleine conscience).

Finalement, aider les étudiant-e-s à surmonter la stigmatisation pourrait éliminer un obstacle entre les étudiant-e-s et l’utilisation des services en santé mentale. Un moyen important de réduire cette stigmatisation pourrait consister en une divulgation accrue et structurée par les professeur-e-s sur leur propre utilisation des services. La stigmatisation pourrait également être réduite à l’échelle du corps professoral si la FSS offrait un atelier de réduction de la stigmatisation de la santé mentale à ses étudiant-e-s aux cycles supérieurs (p. ex., l’atelier « Esprit curieux »). »

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