ACTION 3 : RÉFÉRER

On n’attend pas de vous que vous assumiez le rôle de conseiller(ère), mais vous pouvez aiguiller les étudiants(es) vers des services qui peuvent les aider. Lorsque vous aiguillez des étudiants(es)-athlètes vers des services:

  • Expliquez les limites de vos connaissances et de votre expérience et dites à l’étudiant(e) que la ressource d’aiguillage a la capacité et l’aptitude appropriées pour l’aider.
  • Réalisez que votre offre d’assistance peut être rejetée.

MESSAGES CLÉS À RAPPELER À L’ÉTUDIANT(E)-ATHLÈTE:

[1] Obtenir du soutien est normal

[2] Obtenez du soutien le plus tôt possible

Meilleures pratiques:

  • Autres éléments à prendre en compte lorsque vous aiguillez un(e) étudiant(e) vers des services externes :
  • Fournissez le nom, le numéro de téléphone et l’emplacement du bureau de la ressource d’aiguillage.
  • Dans la mesure du possible, essayez de normaliser le besoin de demander de l’aide.
  • Transmettez une notion d’espoir et rappelez à l’étudiant(e) que les situations difficiles peuvent s’améliorer et s’améliorent effectivement.

RÉPONDRE AUX ÉTUDIANTS(ES) EN DÉTRESSE

Parfois, lorsque les étudiants(es) sont en détresse, ils (elles) agissent d’une manière inappropriée ou même perturbatrice.

Si un(e) étudiant(e) présente ce type de comportement, communiquez vos observations au personnel des services de counseling ou de santé de votre université. Ils vous aideront à mettre l’étudiant(e) en contact avec les ressources appropriées et vous aideront à maintenir l’environnement sportif souhaité.

Il serait également utile de demander conseil/ un soutien à quelqu’un de votre département. Un comportement perturbateur n’est pas toujours le signe d’un problème de santé mentale. Ainsi, il n’est peut-être pas approprié d’aborder le problème par le biais de services de counseling ou de santé.

Même dans les cas où les perturbations sont le résultat d’une maladie mentale, votre département peut vous aider à résoudre les problèmes de sûreté, de sécurité et autres.

Enfin, si vous savez que l’étudiant(e) est inscrit(e) auprès de votre bureau d’accessibilité, vous pouvez également vous adresser à son (sa) conseiller(ère) en matière d’invalidité pour obtenir des conseils et de l’aide. Dans de nombreux établissements, les comportements perturbateurs dans le domaine des sports relèvent du code de conduite des étudiants(es), de sorte que le bureau de conduite peut être une alternative appropriée au département académique.

 

Dans toutes les situations:

    • Rappelez-vous que c’est à l’étudiant(e) de choisir s’il (si elle) veut obtenir de l’aide et quel type d’aide il (elle) veut.
    • Reconnaissez le choix de l’étudiant(e) et renforcez les aspects positifs de l’aide.
    • Identifiez une personne qui exercerait une influence (ami(e), coéquipier(ère), partenaire, membre de la famille).
    • Gardez les lignes de communication ouvertes.
    • Appelez la ligne de détresse pour les étudiants(es) universitaires : Allo J’écoute (1-866-925-5454)
    • Vous pouvez également parler à un(e) superviseur(se) et obtenir des conseils sur d’autres façons de soutenir l’étudiant(e). Gardez toujours à l’esprit la confidentialité de l’étudiant(e).

Aiguillage: qu’est-ce qui est disponible sur votre campus?

Pour trouver les programmes et les services offerts dans les campus de l’Ontario, visitez: Plus Forts Ensemble

PROPOSER DE L’AIDE ET DE L’AIGUILLAGE: UN PROCESSUS ÉTAPE PAR ÉTAPE

 

ÉTAPE 1 : Avant de suggérer de l’aide

  • Assurez-vous de connaître les ressources disponibles et la façon de les contacter.
  • Soyez prêt à travailler avec l’athlète pour trouver une ressource et éventuellement l’aider à obtenir un rendez-vous.

ÉTAPE 2 : Rappelez-le à l’athlète

  • Les ressources sont rapidement et facilement accessibles.
  • Les services du campus sont gratuits.
  • La couverture médicale des étudiants(es) couvre certains services externes.
  • Il existe des lois sur la confidentialité – les conseillers(ères) ne peuvent pas divulguer d’informations à d’autres étudiants(es), professeurs(es) ou entraîneurs(ses).

ÉTAPE 3 : Normalisez le recours au counseling – de nombreux étudiants(es) y ont recours pour améliorer leur bien-être

  • « Je connais beaucoup d’étudiants(es) qui ont exprimé certaines des mêmes préoccupations que toi. Ils (elles) ont cherché de l’aide auprès d’un(e) conseiller(ère) personnel(le) et cela a été couronné de succès.»
  • « Tes préoccupations semblent frustrantes et semblent te causer beaucoup de stress. Tu n’es pas seul(e). Je peux te mettre en contact avec de l’aide.»
  • « Laisse-moi te noter les coordonnées du service dont nous avons parlé. N’oublie pas qu’ils existent pour une raison. – Beaucoup d’étudiants(e) ont besoin d’aide à un moment ou à un autre.»

Validez les préoccupations liées à la recherche d’aide: «Plus vite tu t’adresseras à eux, plus vite tu te sentiras et joueras à nouveau à ton meilleur niveau.»

ÉTAPE 4 : Faites un suivi
« Comment ça se passe ? Je veux que tu saches que je suis toujours là si tu as besoin de moi. »

COMMENT : Suggérer à quelqu’un de voir un(e) thérapeute | Dre Marie Fang

ÉTAPE 5 : Si l’élève n’a pas cherché de soutien
«Je sais que cela peut être difficile de faire le premier pas – mais plus tôt tu le feras, plus tôt tu commenceras à voir les choses s’améliorer.»

«Je respecte ta décision ; quand tu te sentiras prêt(e), je serai là pour t’aider.»

«Tu connais les options qui s’offrent à toi ; ma porte est toujours ouverte. »