Préparer le terrain

Introduction

La participation à des activités sportives interuniversitaires au niveau postsecondaire peut être gratifiante et offrir aux étudiants(es) la possibilité de fréquenter l’université tout en poursuivant activement leur carrière sportive dans l’espoir de devenir un(e) athlète professionnel(le) à la fin de leurs études postsecondaires. Certains(es) athlètes universitaires reçoivent également un financement partiel ou total pour leurs études pendant leur cursus postsecondaire. Cependant, il existe un certain nombre de facteurs de risque dans le sport universitaire qui ajoutent une dynamique complexe à la possibilité de connaître l’apparition d’une maladie mentale à une étape de la vie déjà associée à des taux plus élevés de tels événements signalés (Van Slingerland et Durand-Bush, 2018). La santé mentale et le bien-être des étudiants(es)-athlètes constituent un aspect important de leur santé globale et de leur performance académique et sportive. Les taux de maladies mentales sont plus élevés chez les jeunes adultes et les athlètes n’y font pas exception. Les exigences, notamment académiques, financières, familiales et interpersonnelles, sont toutes intensifiées pendant la vie de jeune adulte.

Les problèmes de santé mentale peuvent apparaître ou s’aggraver pendant cette période critique. Une étude menée auprès d’étudiants(es)-athlètes collégiaux(ales) compétitifs(ves) a révélé que la prévalence de la dépression était de 21 %. Les problèmes de santé mentale peuvent inclure des troubles diagnostiqués comme la dépression, l’anxiété et le TDAH, mais aussi des crises situationnelles et des difficultés à faire face aux facteurs de stress de la vie, de l’université et du sport.