3.2.2 Créer un sondage (l’anatomie d’un questionnaire)

Présentant une série de questions, un questionnaire peut être passé en personne, au téléphone ou en ligne. Il s’agit d’une des méthodes de collecte de données les plus courantes et les plus faciles à reconnaître. Avant de présenter quelques conseils pour vous aider à concevoir un bon questionnaire, voyons les principaux éléments à y inclure :

  1. Préambule ou introduction : En quelques phrases brèves, expliquez au début du questionnaire pourquoi vous voulez recueillir ces renseignements. Si les personnes visées par l’évaluation ne comprennent pas pourquoi vous faites cette démarche, elles seront moins motivées à répondre à vos questions. C’est le moment de leur dire qu’en prenant le temps de répondre, elles y trouveront leur compte puisqu’elles contribuent à l’amélioration des services qu’elles recevront à l’avenir ! Il est bon de mentionner également combien de temps il leur faudra pour répondre au sondage – et de s’assurer que celui-ci soit assez court, pour que les participants aient envie d’y répondre. Dans notre monde saturé d’information, un questionnaire qui demande plus de quelques minutes diminuera le taux de participation.
  2. Confidentialité : Il faut ensuite un paragraphe précisant quels renseignements sont confidentiels et si certains ne le sont PAS, et expliquant de quelle façon les données seront conservées et utilisées, combien de temps elles seront conservées, etc.
  3. Instructions : Donner des instructions sur la manière de répondre aux questions aide à s’assurer qu’on exprime clairement ce qu’on veut. Il peut s’agir d’une simple note associée à chaque question, par exemple « Sélectionnez toutes les réponses pertinentes » ou « Indiquez l’ordre d’importance ». Inscrire clairement une date limite pour répondre au questionnaire favorise le respect de l’échéancier de la collecte de données.
  4. Coordonnées : Donnez à la clientèle étudiante et aux autres parties prenantes qui pourraient répondre au questionnaire la possibilité de communiquer avec vous s’ils ont des questions ou veulent en savoir plus sur votre travail. Cela contribue à nourrir la collaboration.
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