Orienter

Demandez à l’étudiante ou à l’étudiant s’il utilise déjà des ressources d’aide. Dites-lui qu’il existe des services, sur le campus et à l’extérieur. Normalisez le fait d’y faire appel et soulignez que demander de l’aide est une preuve de force et de courage. Encouragez-le à chercher de l’aide et fournissez-lui les coordonnées des ressources pertinentes. Vous pouvez même lui offrir d’appeler avec lui pour prendre un rendez-vous ou de marcher avec lui jusqu’au centre d’aide du campus.
Des exemples d’expression de soutien :
  • « Aimerais-tu avoir de l’aide par rapport à cette situation? Je peux te recommander certaines ressources. »
  • « Si tu veux, on peut appeler ensemble pour prendre rendez-vous. »
  • « Je serais heureux de marcher avec toi jusqu’au centre d’aide, si tu veux. »

Si la situation est urgente, appelez le 911 et avertissez les services pertinents du campus.

Faire appel aux ressources appropriées

Vous avez des raisons de croire que la sécurité de la personne pourrait être en danger si vous faites appel à certaines ressources (p. ex., les agents de sécurité du campus ou la police)? Pensez alors à d’autres options qui seraient aussi efficaces, mais plus sûres (p. ex., une unité mobile d’intervention de crise). S’il n’existe pas de telles ressources, communiquez avec celles qui existent tout en trouvant des façons de rester un allié actif pendant les démarches. Nous parlerons davantage de ce genre de situation dans la section « La relation entre les services de police et certaines populations étudiantes ».

Faire un suivi

Si vous êtes à l’aise de le faire et que vous avez établi des frontières appropriées, vous pouvez faire un suivi avec l’étudiante ou l’étudiant et lui dire que vous êtes là s’il a besoin d’autres ressources ou de soutien. Ne cherchez pas à savoir s’il a décidé de demander de l’aide; envoyez-lui plutôt le message qu’il peut toujours le faire s’il en a besoin.

Si la personne refuse les services recommandés

Il est important de comprendre que tout ce que vous pouvez faire, c’est de fournir des renseignements à la personne en détresse et de l’encourager à aller chercher de l’aide. Au final, elle a le choix d’utiliser ou non les services recommandés. Si elle décide de ne pas le faire, il est important de respecter sa décision. N’essayez pas de mettre de la pression, laissez plutôt la porte ouverte pour une prochaine conversation en lui disant qu’elle peut communiquer avec vous si elle change d’idée ou si elle a encore besoin d’aide.