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Mesures d’intervention en cas de violence sexuelle

Utilisation des services

Bien que les taux de prévalence de la violence sexuelle soient élevés sur les campus universitaires et collégiaux, les étudiants-es ne savent généralement pas où et comment utiliser les services de lutte contre la violence sexuelle. Une étude portant sur ce problème aux États-Unis a révélé que les étudiants-es avaient une connaissance limitée des ressources du campus en matière de violence sexuelle et qu’ils ou elles avaient une confiance modérée quant à l’endroit où s’adresser pour obtenir de l’aide en cas d’agression sexuelle, ce qui est conforme aux recherches antérieures. Une autre étude menée au Canada a également révélé que la plupart des étudiants-es ignoraient l’existence de la majorité des services de lutte contre la violence sexuelle et que, lorsque les étudiants-es connaissaient l’existence de ces services, moins de la moitié d’entre eux ou elles savaient comment y accéder et très peu y avaient déjà eu recours. Une étude a révélé que, bien que des informations sur les ressources en matière d’agression sexuelle soient disponibles sur le campus, seule la moitié des étudiants-es ont déclaré avoir reçu ces informations, ce qui suggère que les universités et les collèges peuvent avoir du mal à distribuer ces informations de manière cohérente ou, au contraire, que les étudiants-es peuvent ne pas être engagés-es lorsqu’ils ou elles reçoivent ces informations. Pour obtenir de l’aide afin de promouvoir efficacement votre programme de lutte contre la violence sexuelle auprès des étudiants-es de votre propre campus, veuillez consulter le gabarit « Faire la promotion de votre programme ».

Il existe des preuves significatives que même lorsque les étudiants-es connaissent les services qui leur sont offerts, ils ou elles sont réticents-es à les utiliser. Une étude menée en Ontario a révélé que, même si la plupart des participants-es connaissaient l’existence de services de lutte contre la violence sexuelle sur leur campus, une majorité d’entre eux ou elles ont déclaré qu’ils ou elles n’utiliseraient pas ou n’étaient pas certains d’utiliser ces divers services offerts par l’université. Dans une étude réalisée aux États-Unis, 97 % des participants-es qui ont été victimes de contacts sexuels non désirés ont révélé qu’ils ou elles n’avaient recours à aucun service. Dans une autre étude réalisée aux États-Unis, les victimes de violence sexuelle ont déclaré avoir nettement moins confiance dans les ressources du campus en matière de violence sexuelle et être nettement moins intéressées par la participation à un cours d’autodéfense que les non-victimes. Dans un examen systématique des obstacles et des facilitateurs de l’utilisation des services de santé sur le campus, il a été constaté que l’utilisation hypothétique de ces services était élevée chez les non-victimes alors que l’utilisation réelle des services chez les victimes de violence sexuelle était faible, ce qui suggère que les étudiants-es étaient conscients-es des services à leur disposition mais se heurtaient à des obstacles lorsqu’il s’agissait de demander de l’aide.

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