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Étude de cas de l’Hôpital St. Michael’s et l’ACSM Waterloo-Wellington

Le programme Skills for Safer Living

Contexte du partenariat

En 2017, l’Hôpital St. Michael’s et l’ACSM Waterloo-Wellington ont conclu un partenariat en réponse au nombre croissant de suicides, en particulier chez des membres de la communauté étudiante. Ce projet comprenait des rencontres de groupe sur 20 semaines autour d’habiletés favorisant le bien-être ainsi qu’un groupe de soutien par les pairs à l’intention des personnes aux prises avec des idées ou des comportements suicidaires récurrents. Le programme a été conçu pour la population étudiant à l’université, mais il a souvent attiré des jeunes d’âge collégial ou universitaire qui n’étaient pas inscrits à un programme d’études pendant cette période.

Les rôles au sein du partenariat

L’Hôpital St. Michael’s a offert la formation et l’expertise sur le soutien par les pairs par rapport au suicide. L’ACSM Waterloo-Wellington a mandaté des ressources humaines pour l’animation de groupe et la supervision. L’Université Wilfred Laurier a fourni des locaux pour les rencontres de groupe.

Ressources créées ou mises en commun

En collaboration avec certains de ses clients et clientes, la Dre Bergman de l’Hôpital St. Michael’s a rédigé un guide qui a été remis à toutes les personnes qui ont suivi la formation.

Avantages du partenariat ou du programme

  • Une nouvelle approche d’intervention visant spécifiquement la problématique du suicide est maintenant offerte dans cette région. Il y avait déjà eu des rencontres de groupe pour parler du suicide, mais la nouvelle formule vise à soutenir en particulier les personnes qui ont déjà fait une tentative de suicide.
  • L’ACSM Waterloo Wellington a réussi à obtenir du financement pour le maintien du programme.

Leçons retenues

  • La supervision requise – une supervision à la fois mensuelle par une superviseure clinique de l’Hôpital St. Michael’s et hebdomadaire par une personne qualifiée (employée soit d’un organisme partenaire ou de l’hôpital) est ce qui a le mieux fonctionné.
  • Durée de formation appropriée – la formation de l’équipe, prévue à deux jours, a finalement été prolongée à cinq jours afin de pouvoir toucher tous les sujets nécessaires.
  • L’expérience vécue est essentielle – le fait que l’équipe d’animation compte des personnes qui avaient eu des expériences suicidaires a été très important.
  • Soutien à la recherche – il est nécessaire d’avoir de l’aide à la recherche afin de mener de façon systématique des sondages pré et postparticipation.
  • Appui tous azimuts – il est important que les personnes en poste de gestion et de direction appuient le programme et ses animateurs.
  • Faire circuler l’information – c’est quand les gestionnaires et la direction étaient régulièrement mis au courant (et pouvaient ainsi poser leurs questions et nommer leurs inquiétudes) que les choses se sont le mieux déroulées.
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