Pratiques émergentes
Soutien, sécurité et inclusion en milieu postsecondaire
Les programmes et les pratiques qui s’alignent sur le premier pilier de la Norme ont été organisés en thèmes en fonction de leurs caractéristiques et de la façon dont ils favorisent un environnement postsecondaire propice, sécuritaire et inclusif pour le corps étudiant. Ces thèmes comprennent (a) les ateliers, (b) les rôles, (c) le soutien par les pairs, (d) les espaces et (e) les autres solutions.
ATELIERS
Des ateliers visant à créer un environnement postsecondaire propice, sécuritaire et inclusif ont été organisés sur un certain nombre de campus universitaires et collégiaux, et visaient souvent à sensibiliser le personnel, le corps professoral et le corps étudiant aux principes de la santé mentale et de l’EDI. La « Série en santé mentale » à l’Université Saint Mary’s est une série d’ateliers en 4 parties qui vise à renforcer la confiance du corps enseignant et du personnel dans le soutien aux étudiants-es en détresse, augmentant ainsi la probabilité que les étudiants-es de ce campus se sentent en sécurité et soutenus-es. D’autres ateliers se concentrent plus spécifiquement sur l’éducation à l’équité, certains ciblant le corps étudiant, comme « Nos espaces partagés » à l’Université McGill, une série d’ateliers éducatifs où les étudiants-es sont habilités-es à créer des environnements inclusifs et équitables sur le campus. Les séances d’atelier visent à éduquer les étudiants-es sur les meilleures façons d’intégrer des valeurs anti-oppressives et anti-racistes dans leur vie de tous les jours. D’autres ateliers axés sur l’équité s’adressent au corps enseignant et au personnel, tels que les ateliers pour le corps enseignant et le personnel de l’Université McGill, qui portent notamment sur l’accès à la classe, l’antiracisme dans la pratique de l’enseignement, la diversité des genres et le langage inclusif, ainsi que sur le harcèlement, la discrimination et la violence sexuelle. En outre, la formation « FLEX Forward Accessible Education Training » de l’Université McMaster est une série de formations en ligne sur l’enseignement accessible qui est fortement encouragée pour tout le personnel enseignant. Cette formation présente les principes de l’enseignement accessible, de la conception des cours, de l’engagement du corps étudiant et de l’accessibilité de l’apprentissage en ligne et de l’apprentissage assisté par la technologie. Enfin, le Programme d’éducation à l’espace positif du Collège Fleming est un programme informatif et interactif qui aide les étudiants-es et les employés-es à être de meilleurs-es alliés-es pour les étudiants-es 2SLGBTQ+.
RÔLES
Certains campus ont choisi de développer des rôles spécifiques visant à cultiver un environnement propice, sécuritaire et inclusif, comme l’Agent de développement des étudiants-es (ADE) pour les étudiants-es d’origine afro-néo-écossaise et afro-canadienne, dont le rôle est de promouvoir et d’honorer la culture diversifiée des étudiants-es afro-néo-écossais-ses ou afro-canadiens-nes de l’Université du Cap-Breton. L’ADE veille à ce que les étudiants-es soient soutenus-es, guidés-es et encouragés-es tout au long de leur parcours post-secondaire. Les services fournis par l’ADE comprennent un soutien individuel et en groupe aux étudiants-es afro-néo-écossais-ses ou afro-canadiens-nes, la défense de leurs intérêts et l’aiguillage vers des ressources et des opportunités. Par ailleurs, l’Équipe des soins pour les personnes trans de l’Université de Western Ontario est un groupe de cliniciens-nes des services de santé et des services psychologiques des étudiants-es qui créent un environnement spécifiquement favorable aux LGBTQIA2S+ pour fournir des séances de counseling et des soins médicaux aux étudiants-es. Les médecins ont reçu une formation de Santé Arc en ciel Ontario sur les meilleures pratiques en matière de soins affirmant le genre, et ils peuvent orienter les étudiants-es vers des spécialistes en endocrinologie ou des psychiatres en fonction de leurs besoins. Si ces rôles ciblent des groupes spécifiques d’étudiants-es marginalisés-es en vue de leur intégration sur le campus, d’autres rôles ont une approche plus large. L’Équipe de soutien au bienêtre de l’Université de l’Alberta s’efforce de renforcer la santé mentale et le bien-être des individus et de la communauté en apportant un soutien holistique et inclusif au corps étudiant. Ses services comprennent une formation aux compétences en santé mentale pour le corps étudiant et le personnel, des initiatives visant à lutter contre la stigmatisation de la santé mentale, un soutien individuel pour combler les lacunes et aiguiller les étudiants-es vers des ressources, une connexion facilitée entre pairs, et des opportunités de bénévolat et de sensibilisation, parmi d’autres événements et activités. De même, le Bureau de gestion des cas de soutien aux étudiants-es de l’Université de Western Ontario aide les étudiants-es en détresse, présentant des comportements perturbateurs ou en difficulté d’une autre manière, en coordonnant une réponse à la fois au niveau individuel et communautaire. Les gestionnaires de cas assurent un travail de proximité, d’orientation et de soutien, et travaillent avec les étudiants-es pour explorer leurs options et trouver un moyen d’aller de l’avant. À l’Université de Nipissing, le rôle de « Personne à l’écoute NU » (NU Listener) est confié à des membres du corps enseignant ou du personnel qui ont été formés pour offrir aux étudiants-es une écoute bienveillante et sans jugement, et qui peuvent orienter les étudiants -es vers les services appropriés. Les « Personnes à l’écoute NU » sont identifiées par le panneau « À l’écoute NU » (NUListens) affiché dans leur bureau.
SOUTIEN PAR LES PAIRS
De nombreuses initiatives de soutien par les pairs ont été mises en place à l’intention des groupes marginalisés et visent donc à créer un environnement postsecondaire plus inclusif. Un certain nombre de ces groupes ciblent les étudiants-es racialisés-es, par exemple « La résilience en couleur » (Resiliency in Colour) à l’Université St. Thomas, un groupe de discussion sur Microsoft Teams où les membres de la communauté BIPOC peuvent se rencontrer dans un cadre décontracté. De même, le Programme de soutien aux étudiants-es noirs-es de l’université de Trent est un groupe de discussion confidentiel dirigé par deux étudiants-es facilitateurs-trices, qui représente un espace sécuritaire pour les étudiants-es noirses de Trent, au sein duquel ils et elles peuvent obtenir du soutien et participer à des conversations sur l’expérience des personnes noires à Trent. Ou encore, le réseau de réussite des étudiants-es noirs-es (Black Student Success Network) du Collège George Brown est une initiative menée par les étudiants-es et basée sur le tutorat académique, le mentorat, l’information et l’orientation, ainsi que l’engagement social. De même, le groupe de soutien « Cheminer ensemble » (Journey Together) de l’Université de Western Ontario est un groupe de soutien virtuel pour les étudiants-es noirs-es et racialisés-es qui vise à créer un espace sécuritaire et propice à la guérison pour que les participants-es puissent partager leurs expériences vécues liées à la race.
Certains groupes d’étudiants-es apportent un soutien plus large aux étudiants-es marginalisés-es ; par exemple, l’initiative « Tu as ta place ici » (You Belong Here) de l’Université de Trent prévoit des séances de groupe interactives hebdomadaires pour les étudiants-es 2SLGBTQ+, plus âgés-es, racialisés-es et en situation de handicap, entre autres. De même, le programme RISE du Durham College propose un mentorat individuel ou en groupe aux étudiants-es appartenant à des groupes en quête d’équité, tels que les étudiants-es en situation de handicap, les étudiants-es de première génération, les étudiants racialiséses, les nouveaux arrivants au Canada, les étudiants-es LGBTQ+ et les étudiants-es à faible revenu. D’autres initiatives de soutien par les pairs ciblent des groupes marginalisés spécifiques, comme le programme « L’atterrissage » (The Landing) de l’Université de l’Alberta, qui offre un soutien aux étudiants-es issus-es de la diversité sexuelle et de genre par le biais d’un soutien individuel par les pairs, d’événements et de services. Certains groupes de soutien par les pairs ciblent les étudiants-es en situation de handicap, comme le Programme de mentorat bénévole du PMC à l’Université de Carleton, qui associe des mentors et des mentorés-es qui partagent des handicaps ou des domaines d’études similaires, et Maccess à l’université McMaster, qui offre un soutien par les pairs afin de créer un sentiment de communauté pour toute personne s’identifiant comme en situation de handicap. Le programme « Global Peer Advisors Lending Support » (PALS) de l’université Carleton met en relation des étudiants-es internationaux-ales avec un-e étudiant-e de deuxième année ou un-e étudiant-e diplômé-e qui peut leur donner des conseils et les aider à s’adapter à la vie universitaire sur le plan social, culturel et académique.
ESPACES
Certaines initiatives d’établissements d’enseignement supérieur encourageant un environnement propice, sécuritaire et inclusif sont ancrées dans des espaces physiques particuliers sur le campus. L’Espace de soutien post-alcool (Post Alcohol Support Space ou PASS) de l’Université de Calgary, par exemple, est un espace médicalement supervisé sur le campus où les étudiants-es peuvent se rendre le samedi soir pour se débarrasser des effets de l’alcool et/ou du cannabis. Ce service est confidentiel et ouvert à tous les membres de la communauté de l’Université de Calgary. Si cet espace offre un service particulier destiné à assurer la sécurité des étudiants-es, d’autres espaces visent à améliorer de manière générale le bien-être mental des étudiants-es, comme le Divan pourpre (Purple Couch) au Collège Algonquin, un divan physique qui se déplace sur le campus et permet aux étudiants-es de s’asseoir et de discuter avec la personne à côté d’eux/elles, des leaders étudiants formés ou des professionnels-les de la santé mentale. D’autres espaces ont été conçus pour réduire le stress, comme le « Well » de l’Université Trinity Western, une salle dédiée au repos et à la relaxation, et l’Espace de respiration du Collège Conestoga, une salle qui contient des activités anti-stress et qui accueille des groupes de discussion axés sur le bien-être tout au long de la semaine.
AUTRES SOLUTIONS
Enfin, nous avons trouvé d’autres initiatives visant à créer un environnement propice, sécuritaire et inclusif qui ne correspondent pas aux thèmes identifiés ici. Par exemple, le Forum sur la santé mentale de l’université Dalhousie est un forum mensuel ouvert à tous les étudiants-es, enseignants-es et employés-es, qui crée une plateforme permettant à ces parties prenantes de partager des idées et de collaborer à des événements, des programmes et des campagnes sur la santé mentale. Cette initiative met en évidence une approche pour l’ensemble du campus et constitue une stratégie innovante pour obtenir l’avis des étudiantses et du personnel sur les programmes de santé mentale. Le programme Cohorte de l’excellence inclusive de l’université Wilfrid Laurier, quant à lui, est une initiative visant à recruter 6 nouveaux-elles professeurs-es autochtones et six nouveaux-elles professeurs-es noirs-es dans un effort d’indigénisation, de réconciliation, d’équité, de diversité et d’inclusion. Ce programme permet aux étudiants-es autochtones et noirs-es de Wilfrid Laurier de se voir représentés-es au sein du corps enseignant. Dans le cadre d’une initiative visant à faire participer les étudiants-es de second cycle à l’élaboration de programmes de santé mentale, le Fonds d’initiative pour le bien-être des étudiants de deuxième cycle de l’université York accorde des subventions pouvant aller jusqu’à 1 500 $ aux personnes et aux groupes d’étudiants désireux de mettre en place des programmes de promotion, de sensibilisation ou d’amélioration de la santé mentale et du bien-être des étudiants-es de deuxième cycle. Ce programme permet aux étudiants-es de deuxième cycle de se sentir impliqués-es et inclus dans les programmes de santé mentale de leur campus. De même, la Minisubvention pour la santé mentale et le bien-être des étudiants du College of the Rockies offre aux étudiantses des subventions de 500 $ pour créer des projets qui favoriseront la résilience et le bien-être, réduiront le stress et l’anxiété, feront progresser le bien-être des étudiants-es dans le contexte de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, augmenteront le soutien entre pairs et déstigmatiseront les problèmes de santé mentale. D’autres initiatives alternatives visaient les étudiants-es marginalisés-es, comme la campagne « Dis mon nom » (Say My Name) au Collège George Brown, une campagne de sensibilisation lancée par le Bureau de la lutte contre le racisme, de l’équité et des droits de la personne, qui vise à représenter, apprendre et célébrer les noms des membres de la communauté, en particulier les noms qui ont été généralement mal prononcés. Cette campagne vise à créer un environnement inclusif où les individus se sentent acceptés dans leur authenticité. Par ailleurs, le programme de camisoles de compression pour la poitrine et de prothèses mammaires gratuits de l’université Brock offre aux étudiants-es la possibilité de recevoir ces produits d’affirmation du genre de la part du centre de justice étudiante après avoir rempli un formulaire en ligne. Ce programme innovant peut aider les étudiants-es trans* de Brock à se sentir bienvenus-es et inclus sur leur campus.
Littératie, éducation et réduction de la stigmatisation
Les programmes et pratiques s’alignant sur le deuxième pilier stratégique de la Norme ont été organisés en thèmes en fonction de la manière dont ils utilisent les stratégies de littératie, d’éducation et de réduction de la stigmatisation sur le campus. Ces thèmes comprennent (a) les événements, (b) les ateliers et (c) les éducateurs-trices, ainsi qu’un programme alternatif qui ne correspond pas à ces thèmes.
ÉVÉNEMENTS
Des événements axés sur la littératie, l’éducation et la réduction de la stigmatisation ont été organisés sur un certain nombre de campus universitaires et collégiaux. Par exemple, au Collège Holland, les étudiants-es, les professeurs-es et le personnel sont tous invités-es à participer à la Semaine du bien-être, qui comprend une variété d’événements visant à promouvoir le bien-être et à sensibiliser les gens aux façons dont ils peuvent favoriser leur santé et leur bien-être au collège. De même, l’initiative de santé mentale de l’université Acadia comprend une Semaine de la santé mentale, qui comprend une foire de ressources pour le corps étudiant, une conversation communautaire et 2 ateliers. À l’Université métropolitaine de Toronto, l’organisation Étudiants pour la sensibilisation, le soutien et la santé mentale (Students for Mental Awareness, Support, & Health) facilite le soutien entre pairs par le biais d’événements tels que les « Séances pour décompresser » (Chill Sessions) ou les « Discussions de santé mentale » (Mental Health Talks), qui sensibilisent à l’importance de la santé mentale et du bien-être et fournissent des informations et des conseils aux étudiants-es.
ATELIERS
Les ateliers visant à améliorer la connaissance de la santé mentale et à réduire la stigmatisation peuvent être classés en ateliers destinés au corps enseignant et au personnel, en ateliers destinés au corps étudiant, et en ateliers destinés à tous les membres de la communauté universitaire. La « Série en santé mentale » de l’Université Saint Mary’s, mentionnée dans la section précédente, est un exemple de série d’ateliers destinée au corps enseignant et au personnel. La plupart des autres ateliers présentés ici s’adressent aux étudiantses pour les sensibiliser à la santé mentale. Par exemple, « WellU Resilience », à l’Université Lakehead, est un cours de 8 semaines fondé sur des données probantes et conçu pour apprendre aux étudiants-es à gérer le stress de manière saine. Le cours comprend des vidéos, des diaporamas, des activités de développement des compétences, des ressources et de l’information pour aider les étudiants-es à développer leur résilience. Le Centre de bien-être étudiant de l’Université Wilfrid Laurier propose aux étudiants-es 2 programmes de certificat en matière de santé mentale et de bien-être : le « certificat d’éducation au bien-être » (Wellness Education Certificate) et le « certificat de compétences pour prospérer » (Skills to Thrive Certificate). Ces 2 certificats visent à fournir des stratégies pour rester en bonne santé sur le campus, mais ils peuvent également être ajoutés au dossier d’expérience Laurier ou au curriculum vitae d’une personne afin de signaler son engagement en faveur de la santé et du bien-être. De même, la Faculté des études supérieures de l’Université York propose un programme gratuit de certificat en bien-être personnel et en compétences d’apprentissage. Le programme comprend 5 séances hebdomadaires, axées sur l’élaboration de stratégies visant à améliorer le bien-être personnel tout en établissant des liens avec d’autres étudiantses de deuxième cycle. « Prospérer dans l’action » (Thriving in Action), un programme créé par l’Université métropolitaine de Toronto qui a été mis en œuvre sur plusieurs campus, est un groupe d’études de 8 à 10 semaines, conçu pour aider les étudiants-es à améliorer leur bien-être et leur réussite à l’université, en leur enseignant des compétences telles que l’autocompassion, la persévérance, la gratitude, et plus encore.
Enfin, les programmes suivants s’adressent à l’ensemble de la communauté universitaire. Au Collège Algonquin, le projet Parapluie (Umbrella) vise à créer un espace plus sécuritaire sur le campus pour discuter de la consommation d’alcool et d’autres drogues, en proposant des formations, des ateliers, une sensibilisation et des services de soutien au corps étudiant et au personnel. L’atelier « Reconnaître et réagir face à une personne en détresse » de l’université de Waterloo, qui s’adresse davantage aux étudiants-es en grande détresse, vise à donner aux étudiants-es et aux employés-es les compétences et la confiance nécessaires pour soutenir d’autres étudiants-es ou collègues qui pourraient être en situation de détresse. Enfin, le Centre d’innovation en santé mentale sur les campus propose un cours virtuel gratuit pour le personnel non clinique et les étudiants-es afin d’apprendre comment soutenir au mieux un-e collègue ou un-e étudiant-e qui a des problèmes de santé mentale. Le cours apprend aux participants-es à reconnaître les signes d’une personne en difficulté, à réagir avec empathie, à se référer à des ressources et à réfléchir à leur expérience d’aide.
ÉDUCATEURS-TRICES
De nombreux collèges et universités ont choisi de créer un rôle d’éducateur-trice sur le campus afin de faire progresser la connaissance de la santé mentale. Certains de ces rôles ont été confiés à des employés-es du collège ou de l’université, mais la majorité d’entre eux ont été confiés à des étudiants-es bénévoles. Les conseillers-ères locaux-ales en mieux-être de l’Université McGill, par exemple, sont des cliniciens-nes en santé mentale qui ont été affectés-es à des facultés et à des services particuliers de l’Université McGill. Ces conseillers-ères locaux-ales en bien-être ont une formation similaire à celle des conseillers-ères, et ils et elles facilitent les programmes de bien-être spécifiques à la faculté ou à la communauté à laquelle ils et elles sont affectés-es. Ils et elles travaillent également avec les départements sur la prévention du bien-être et l’intervention précoce, et proposent des rendez-vous individuels aux étudiants-es.
Par ailleurs, les pairs éducateurs bénévoles de l’Université de Brandon sont une équipe d’étudiants-es qui planifient et promeuvent des programmes de sensibilisation thématiques pour les étudiants-es sur des sujets de bien-être tels que la santé sexuelle, le bien-être émotionnel et la gestion du stress, entre autres. De même, les pairs éducateurs en santé et en bien-être de l’Université de Winnipeg sont un groupe d’étudiants-es qui s’efforcent de sensibiliser le campus aux 7 dimensions du bien-être. Le groupe promeut l’éducation à la santé et au bien-être sur le campus en proposant des programmes de sensibilisation dans le but d’encourager la communauté de l’Université de Winnipeg à adopter des comportements positifs, fondés sur la force, lorsqu’elle est confrontée à des défis. À l’Université de Saskatchewan, Santé par les pairs est une initiative gérée par le personnel étudiant et des bénévoles, qui vise à aider les étudiants-es à acquérir des connaissances et des compétences en matière de santé, à fournir des programmes de promotion de la santé fondés sur des recherches actuelles et à améliorer le leadership et le développement personnel des étudiants-es. Les bénévoles de Santé par les pairs offrent un service d’écoute et de soutien sans jugement, mais créent également des messages sur les médias sociaux sur des sujets de santé, organisent des présentations, des webinaires et des panels, et proposent des campagnes, des incitations et des concourscadeaux. Enfin, les pairs éducateurs de santé de l’Université Ambrose sont des étudiants-es de deuxième année ou plus, qui travaillent avec la vie étudiante et le bureau du bien-être pour promouvoir le bien-être spirituel, social, émotionnel, physique et intellectuel du corps étudiant. L’équipe de sensibilisation à la santé par les pairs aide en particulier à sensibiliser à la santé mentale et au bien-être par le biais de différents programmes et événements.
AUTRE SOLUTION
Dans le cadre d’un programme particulièrement innovant visant à améliorer les connaissances en matière de santé mentale sur le campus, le Collège Northern Lakes propose aux étudiants-es un passeport du bien-être. Le passeport du bien-être est une introduction à l’importance de participer aux 8 dimensions du bien-être, et est un document virtuel qui ressemble à un passeport et qui est disponible pour tous les étudiants-es. Chaque dimension du bien-être est représentée par un parcours de bien-être, qui comprend plusieurs défis et tâches amusants et intéressants que les étudiants-es peuvent accomplir pour améliorer leur bien-être personnel. Ils et elles sont encouragés-es à cocher la case ou à inscrire une date à côté du défi chaque fois qu’ils et elles relèvent un défi dans le cadre de chaque parcours.
Accessibilité
Les programmes et pratiques conformes au troisième pilier stratégique de la Norme ont été classés par thèmes en fonction de la manière dont ils encouragent l’accessibilité sur le campus. Ces thèmes comprennent (a) les ateliers, (b) le prêt, (c) les services, (d) le soutien par les pairs, et (e) les espaces, avec deux autres solutions de programmes qui n’entraient pas dans ces thèmes.
ATELIERS
Un certain nombre d’ateliers proposés par les collèges et les universités visaient à orienter les étudiantses en situation de handicap vers les bureaux chargés de l’accessibilité et des mesures d’adaptation. Par exemple, l’orientation ABLE@Dal est un événement destiné aux étudiants-es de Dalhousie et de King’s en situation de handicap permanent et entrant en première année, qui bénéficient ou ont l’intention de bénéficier de mesures d’adaptation académiques. Le programme est animé par des enseignants-es, du personnel et des étudiants-es, et est axé sur le développement de compétences et de stratégies d’apprentissage pour la réussite universitaire. De même, le programme « Partenaires en accessibilité à la Laurentienne » (Partners in Accessibility at Laurentian ou PAL) de l’Université Laurentienne est un événement d’orientation pour les nouveaux-elles étudiants-es en situation de handicap de l’Université Laurentienne. Au cours de cet événement, les participants-es découvrent les stratégies d’apprentissage, les services de soutien et la planification des mesures d’adaptation, et assistent à un cours magistral fictif et à une discussion entre étudiants-es et professeurs-es. L’Université McMaster propose un programme de transition similaire, destiné aux nouveaux-elles étudiants-es de l’université en situation de handicap et ayant des besoins en matière d’accessibilité. Les étudiants-es peuvent accéder à l’atelier en direct ou à l’atelier asynchrone en ligne, qui passe en revue l’apprentissage universitaire, les offres des services d’accessibilité pour les étudiants-es et les mesures d’adaptation. Au Collège Cambrian, le programme « Une longueur d’avance » (Head Start) est une séance d’orientation virtuelle d’une semaine destinée aux étudiants-es inscrits-es au Centre Glenn Crombie, afin de les aider à se préparer à l’université. D’autres ateliers visaient à encourager l’accessibilité dans les salles de classe, comme la formation « FLEX Forward Accessible Education » de l’Université McMaster, une série de formations en ligne sur l’enseignement accessible qui est fortement encouragée pour tout le personnel enseignant. Cette formation présente les principes de l’enseignement accessible, de la conception des cours, de l’engagement du corps étudiant et de l’accessibilité de l’apprentissage en ligne et de l’apprentissage assisté par la technologie. Enfin, un atelier du centre d’accessibilité pour les étudiants-es de l’Université Memorial, en collaboration avec l’Association des sourds de Terre-Neuve-et-Labrador, enseigne la langue des signes américaine aux étudiants-es pendant 8 semaines. Les participants-es s’initient à une introduction à la langue des signes américaine et ont la possibilité d’approfondir leurs connaissances de la culture et de la communauté sourdes.
PRÊT
Certains établissements ont mis en place des programmes de prêt de technologies d’assistance, dans le cadre desquels les étudiants-es ayant besoin de mesures d’adaptation peuvent emprunter des technologies d’assistance afin de déterminer si elles répondent à leurs besoins. La bibliothèque de prêt de technologies d’assistance de l’Université Dalhousie vise à réduire la charge financière des étudiants-es qui essaient de nouvelles aides et comprend des articles tels que des équipements ergonomiques, des logiciels de dictée, des appareils d’enregistrement, des tablettes et des loupes d’écran. De même, la Bibliothèque de prêt du Centre Meighen de l’Université Mount Allison dispose d’une variété de technologies d’assistance qui peuvent être prêtées aux étudiants-es pour un semestre à la fois, y compris des stylos intelligents, des iPads et des ordinateurs portables. L’Espace technologique pour un campus accessible de l’Université McMaster est également en mesure de prêter des technologies d’assistance à partir de son bureau de service, tout comme le laboratoire de technologie d’assistance du Collège Algonquin. Ces programmes améliorent l’accessibilité globale de l’apprentissage dans leurs établissements respectifs et s’alignent donc bien sur le troisième pilier de la Norme.
SERVICES
D’autres établissements ont mis à la disposition des étudiants-es en situation de handicap des services particuliers qui peuvent les aider à recevoir un diagnostic ou à faire face aux exigences de l’enseignement postsecondaire. La Clinique TDAH pour adultes de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, par exemple, reçoit des patients de 16 ans ou plus atteints de TDAH, ainsi que des adultes qui n’ont pas été diagnostiqués mais qui présentent des symptômes de TDAH. La clinique peut fournir à la fois un diagnostic et un traitement. De même, au Collège Holland, les services d’évaluation sont formés et qualifiés pour administrer, noter et interpréter les tests psychologiques et éducatifs, et peuvent aider les étudiants-es à déterminer s’ils ou elles ont un trouble de l’apprentissage. L’évaluation diagnostique se déroule sur une série de 3 à 6 réunions, à l’issue desquelles un rapport est rédigé. À l’Université du Manitoba, la Clinique des troubles de l’apprentissage est un service géré conjointement par le Centre de counseling étudiant et le Centre de services en psychologie, qui fournit aux étudiants-es de l’Université du Manitoba des évaluations des troubles de l’apprentissage, en particulier en ce qui concerne la lecture, l’écriture, les mathématiques et les problèmes liés à l’attention. Parmi les services qui aident les étudiants-es à gérer leur handicap, citons les Services renforcés pour les difficultés d’apprentissage de l’Université Brock, qui se composent de 2 services différents. Le ou la stratège de l’apprentissage peut effectuer une évaluation psychopédagogique avec l’étudiant-e, puis utiliser cette évaluation avec le programme d’études de l’étudiant-e et ses besoins individuels pour fournir des stratégies académiques personnalisées. En outre, l’assistant-e technologique peut aider les étudiants-es à utiliser leurs recommandations technologiques en leur proposant des démonstrations, des formations et un soutien général.
SOUTIEN PAR LES PAIRS
Un certain nombre d’initiatives de soutien par les pairs ont été mises en place dans les établissements d’enseignement postsecondaire pour favoriser l’intégration des étudiants-es en situation de handicap. Le Programme de mentorat bénévole du PMC de l’Université Carleton, par exemple, met en relation des étudiants-es ayant de l’expérience au Paul Menton Centre (PMC) avec de nouveaux-elles étudiants-es du PMC, afin d’aider les étudiants-es en situation de handicap à se sentir à l’aise dans un environnement universitaire. Le centre vise à jumeler des étudiants-es qui partagent des handicaps ou des domaines d’études similaires. De même, Maccess, à l’Université McMaster, est un centre de soutien par les pairs, de défense et de communauté géré par le Syndicat des étudiants de McMaster, pour les étudiants-es qui souffrent d’un handicap, d’une maladie chronique, de problèmes de santé mentale ou d’inaccessibilité. Le centre propose des programmes et des événements visant à créer un sentiment d’appartenance à la communauté pour toute personne se déclarant en situation de handicap. Le soutien par les pairs est offert par des bénévoles formés ayant une expérience vécue du handicap, de la maladie chronique, de la maladie mentale, de la folie, des problèmes de santé mentale ou de la neurodivergence. À l’Université de Toronto, les Séances des pairs conseillers sont des séances de groupe animées par des pairs conseillers, spécifiquement pour les étudiants-es qui sont inscrits-es auprès des services d’accessibilité ou qui envisagent de s’inscrire auprès des services d’accessibilité. Ces séances permettent aux étudiants-es de discuter avec leurs pairs et d’apprendre à utiliser les mesures d’adaptation. Une initiative de soutien par les pairs du Collège Humber, le Groupe social TSA, s’adresse aux étudiants-es qui s’identifient comme vivant avec un trouble du spectre autistique (TSA). Le groupe offre aux étudiants-es la possibilité d’entrer en contact les uns avec les autres tout en approfondissant des sujets liés à la communication et à l’interaction. Les séances se déroulent de manière détendue, visuelle, structurée et interactive, conformément au style d’apprentissage recommandé pour les personnes atteintes de TSA.
ESPACES
Plusieurs établissements ont mis en place des initiatives d’accessibilité basées sur des espaces physiques sur le campus qui peuvent offrir un meilleur accès aux étudiants-es en situation de handicap. L’Espace technologique pour un campus accessible de l’Université McMaster est un espace accessible aux fauteuils roulants, sans odeur, situé dans la bibliothèque Mills. L’espace comprend une zone de conversation tranquille, une zone d’étude silencieuse, un aquarium et des cabines d’étude privées qui comprennent des tables réglables en hauteur avec des contrôleurs de mémoire numérique intégrés. Dans le même ordre d’idées, le Laboratoire de technologie d’assistance en solutions inclusives du Collège Dawson est équipé de 6 ordinateurs, de bureaux réglables en hauteur, d’un SmartBoard et de plusieurs logiciels et dispositifs spécialisés pour répondre à une grande variété de besoins d’apprentissage. Le Collège Algonquin possède son propre Laboratoire de technologie d’assistance du Centre pour l’apprentissage accessible, qui comprend des postes de travail accessibles, une salle de réunion, des moniteurs de laboratoire, des services de transcription et un technologue spécialisé. En outre, la Salle silencieuse du Collège Champlain est un espace sécuritaire dédié aux étudiants-es qui utilisent le Centre d’accès aux étudiants (Student Access Centre ou SAC). On y trouve des ordinateurs adaptés pour être accessibles à tous les étudiants-es du SAC, équipés de logiciels spécialisés tels que Word Q, Antidote, Adobe Acrobat, et bien d’autres encore. L’Université métropolitaine de Toronto propose quant à elle des visites guidées du campus de l’Université métropolitaine de Toronto, axées sur les caractéristiques d’accessibilité du campus et conduites par des étudiants-es et des membres du personnel qui se déclarent en situation de handicap et qui utilisent ces itinéraires et ces espaces sans obstacles présentés lors des visites. Les visites sont conçues pour les étudiants-es à mobilité réduite, mais abordent également la question de l’accès pour les étudiants-es en situation de handicaps non physiques.
AUTRES SOLUTIONS
Ont été trouvés 2 programmes qui abordent l’accessibilité d’une manière nouvelle qui n’a pas été prise en compte dans les thèmes ci-dessus. « RyeACCESS » est une initiative du syndicat étudiant de l’Université métropolitaine de Toronto et représente l’un des 6 centres de services d’équité. L’équipe de « RyeACCESS » travaille par le biais de la défense des droits, de campagnes, de sensibilisation, d’éducation et d’événements. Elle se concentre sur les questions systémiques et individuelles afin de promouvoir la responsabilisation, l’autonomie et la liberté des étudiants-es en situation de handicap. D’autre part, Renforcer l’accessibilité et l’inclusion dans les programmes professionnels est une conférence virtuelle organisée chaque année par le Bureau de l’accessibilité de l’Université de Toronto. La conférence traite de l’amélioration de l’équité, de l’accessibilité et de l’inclusion dans les stages pratiques et les sites d’apprentissage par l’expérience, créant ainsi des opportunités pour le personnel chargé de l’accessibilité d’apprendre les meilleures pratiques et de mieux soutenir les étudiants-es en situation de handicap, en particulier ceux et celles qui suivent des programmes professionnels.
Intervention précoce
Les programmes et les pratiques s’alignant sur le quatrième pilier stratégique de la Norme ont été organisés en thèmes selon le format utilisé pour encourager l’intervention précoce en cas de problèmes de santé mentale. Ces thèmes comprenaient (a) les rôles, (b) les équipes et (c) les formulaires en ligne, avec une autre solution de programme qui ne correspondait pas à ces thèmes. Il est intéressant de noter que la majorité des programmes d’intervention précoce présentés ici ont été développés par des collèges de l’ouest du Canada.
RÔLES
Certains établissements ont choisi de développer un rôle particulier afin de détecter rapidement la détresse des étudiants-es avant qu’elle ne nécessite une intervention d’urgence. Par exemple, le rôle de conseiller en bien-être local de l’Université McGill, mentionné dans une section précédente de cette analyse environnementale, travaille avec les départements sur le soutien au bien-être et l’intervention précoce. Le programme « À l’écoute NU » de l’Université de Nipissing, également mentionné précédemment, comprend le rôle de « Personne à l’écoute NU », c’est-à-dire un membre du corps professoral ou du personnel qui a été formé pour offrir aux étudiants-es une écoute positive, sans porter de jugement, et qui peut les orienter vers les services appropriés en cas de besoin. À l’Université de Capilano, le programme « Votre soutien précoce » (Your Early Support ou YES) met les étudiants-es en contact avec un-e conseiller-ère formé-e à l’aide aux étudiants-es au sein du Bureau des affaires étudiantes, qui peut les rencontrer pour discuter de leurs besoins identifiés et les mettre en contact avec des ressources sur le campus et à l’extérieur. D’autres rôles sont plus spécifiquement axés sur l’intervention précoce, comme dans le programme « ACCÈS Esprits ouverts » (ACCESS Open Minds) de l’Université de l’Alberta. Le programme « ACCÈS Esprits ouverts » de l’Université de l’Alberta représente un réseau de délégués-es de divers services de santé, universitaires et non universitaires, susceptibles de rencontrer des étudiants-es aux prises avec des problèmes de santé mentale, sous la direction d’un groupe de cliniciens-nes « ACCÈS Esprits ouverts ». Le réseau se réunit tous les mois pour discuter du processus d’orientation, de la manière de réduire les obstacles à l’accès aux services et des tendances en matière de préoccupations du corps étudiant. Bien que les étudiants-es puissent s’auto-aiguiller eux-mêmes et elles-mêmes au programme, la majorité d’entre eux et elles sont aiguillés-es vers les cliniciens-nes d’ « ACCÈS Esprits ouverts » par l’intermédiaire du réseau. Les étudiants-es bénéficient alors d’une première séance dans les 72 heures, au cours de laquelle leurs besoins sont identifiés, et les orientations et le travail de gestion de cas sont effectués.
ÉQUIPES
Certains établissements ont mis en place des équipes entières de professionnels-les qui peuvent aider les étudiants-es dans le cadre d’une intervention précoce. Par exemple, l’Équipe d’assistance précoce du Collège North Island propose un « guichet unique » pour mettre les étudiants-es en contact avec les ressources du campus et de la communauté, qu’elles soient personnelles ou académiques, et les étudiants-es peuvent être orientés-es vers l’équipe par le corps enseignant ou le personnel. Le Collège Selkirk propose également le Système de soutien d’assistance précoce, qui fonctionne pendant les premières semaines des semestres d’automne et d’hiver. Dans le cadre de ce programme, les enseignants-es, le personnel de soutien et les étudiants-es peuvent s’aiguiller eux-mêmes, elles-mêmes ou leurs pairs à un membre de l’Équipe d’accès et de soutien aux étudiants-es pour une intervention précoce.
FORMULAIRES EN LIGNE
De nombreux établissements d’enseignement supérieur ont mis en place des formulaires en ligne pour l’aiguillage des étudiants-es ou des membres de la communauté qui en sont aux premiers stades de leurs difficultés de santé mentale. Ces formulaires sont souvent triés en vue d’un suivi par le service aux étudiants-es approprié. Par exemple, le Formulaire d’aiguillage en alerte précoce du Collège Keyano recueille des informations sur les étudiants-es en difficulté auprès du corps étudiant ou du personnel. L’Institut technologique de la Colombie-Britannique propose le programme « Assistance précoce », qui recueille des informations sur les étudiants-es ayant des problèmes de santé mentale afin de les mettre en contact avec les ressources appropriées. Le personnel d’« Assistance précoce » peut également être contacté par courriel et par téléphone pour répondre à des questions sur le programme, notamment pour savoir s’il faut soumettre un aiguillage ou à quel moment le faire. Au Collège Coast Mountain, le formulaire d’aiguillage d’alerte précoce met les étudiants-es en contact avec un membre du personnel des services d’apprentissage qui peut les aider à franchir les étapes suivantes. À l’Université de l’ile de Vancouver, « Alerte précoce » dispose d’un formulaire en ligne qui est trié par le service des affaires étudiantes et qui met les étudiants-es en contact avec des services de counseling, d’orientation universitaire, d’accessibilité, d’aide financière et de bourses, ainsi qu’avec le Bureau de conduite et d’attention. Enfin, au Collège Bow Valley, un formulaire en ligne appelé le « Bilan de santé mentale » sert de dépistage éducatif de la santé mentale pour aider les étudiants-es à déterminer s’ils ou elles ont besoin de consulter un médecin ou un-e professionnel-le de la santé mentale.
AUTRE SOLUTION
Dans le cadre d’une initiative innovante de l’Université de Toronto, Navi est un outil de navigation par clavardage destiné à guider les étudiants-es qui recherchent un soutien en matière de santé mentale à l’Université de Toronto. Navi fonctionne comme un assistant virtuel qui recherche et fournit rapidement aux étudiants-es des coordonnées et des liens directs vers des ressources de santé mentale sur le campus et hors campus.
Mesures de soutien en santé mentale
Les programmes et les pratiques s’inscrivant dans le cinquième pilier stratégique des mesures de soutien en santé mentale ont été classés par thèmes en fonction de la forme sous laquelle ce soutien est fourni. Ces thèmes sont les suivants : (a) virtuel, (b) équipes, (c) groupes de soutien, (d) rôles, (e) espaces, et (f) soutien par les pairs, avec deux autres solutions de programmes qui ne correspondent pas à ces thèmes.
VIRTUEL
Le soutien virtuel en matière de santé mentale a gagné en popularité au cours des dernières années, en particulier après que de nombreuses institutions ont adopté l’apprentissage en ligne au cours de la pandémie de la COVID-19. Un exemple de ce type de service est l’application en ligne Navigapp pour jeunes (Bridge the GApp Youth), développée par le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et proposée dans toutes les institutions de la province. L’application fournit des conseils et un soutien en matière de santé mentale et de toxicomanie, et les utilisateurs-trices peuvent accéder à des outils, à des conseils en matière de santé mentale, à de l’inspiration et à des indications pour trouver un soutien supplémentaire. De même, Esprits sains N.-É. est une série de ressources virtuelles et téléphoniques en matière de santé mentale accessibles à tous les étudiants-es de l’enseignement postsecondaire en Nouvelle-Écosse, afin de compléter les soutiens et services en matière de santé mentale disponibles sur les campus de la NouvelleÉcosse. L’Université de Nipissing propose également un soutien électronique assisté par un-e conseiller-ère, une option de counseling flexible qui permet aux étudiants-es de travailler de manière indépendante sur leur santé mentale grâce à divers modules de soutien créés en interne, qui combinent psychoéducation, réflexion et mise en pratique de nouvelles compétences. Le programme propose également un contact bihebdomadaire avec un-e conseiller-ère pour que les étudiants-es puissent discuter de leur évolution et relever les défis qui se présentent dans leur apprentissage.
ÉQUIPES
Certains établissements ont mis en place des équipes multidisciplinaires qui offrent un soutien direct aux étudiants-es en matière de santé mentale. C’est le cas de l’Équipe chargée des cas d’étudiants préoccupants à l’Université Mount Allison. Cette équipe travaille en étroite collaboration avec les départements académiques, administratifs et de soutien, les groupes d’étudiants et d’autres parties prenantes afin de fournir une réponse coordonnée et un plan de soutien aux étudiants-es qui ont été signalés-es comme étant en détresse. L’équipe a pour objectif d’empêcher les étudiants-es de se faire du mal, en développant des stratégies et des interventions adaptées à chaque cas. À l’Université de l’Alberta, l’Équipe de soutien au bien-être s’efforce de renforcer la santé mentale et le bien-être des individus et de la communauté en apportant un soutien holistique et inclusif aux étudiants-es. Ses services comprennent des formations en santé mentale pour le corps étudiant et le personnel, des initiatives visant à lutter contre la stigmatisation de la santé mentale, ainsi qu’un soutien individuel pour combler les lacunes et aiguiller les étudiants-es vers des ressources. De même, le programme de soins coordonnés de l’Université de Calgary propose une équipe de conseillers-ères de soutien aux étudiants, composée de travailleurs-ses sociauxales agréés-es et d’une infirmière agréée, pour aider les étudiants-es dans leur parcours universitaire et personnel, en lieu et place d’un service de counseling individuel. Les conseillers-ères aident à gérer les facteurs de stress, à résoudre des problèmes pratiques, à naviguer dans les ressources et à aiguiller les étudiants-es vers des ressources sur le campus et hors campus. De même, l’Équipe CARE de l’Université Royal Roads évalue, aiguille et répond aux étudiants-es qui ont été signalés-es comme manifestant une détresse ou un comportement inquiétant. Les étudiants-es peuvent être orientés-es par n’importe quel membre de la communauté de Royal Roads, y compris d’autres étudiants-es.
GROUPES DE SOUTIEN
Un certain nombre de groupes de soutien ont été créés dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Ils offrent à la fois la possibilité d’un soutien facilité en matière de santé mentale et d’un soutien par les pairs sous la forme d’une validation et d’une compréhension de la part d’autres étudiants-es. À l’Université Bishop’s, le Groupe de soutien pour les troubles de l’alimentation s’adresse aux étudiants-es de tous les genres qui sont aux prises avec des troubles de l’alimentation, qu’ils aient été diagnostiqués ou non. Le groupe crée un espace sécuritaire où les participants-es peuvent explorer les troubles de l’alimentation et obtenir un soutien dans leur rétablissement. L’Université McGill organise des groupes de soutien pour les étudiants en maîtrise et en doctorat, destinés aux étudiants-es de deuxième cycle de McGill qui ont du mal à trouver un équilibre entre leur vie universitaire et leur vie personnelle, ou à rester concentrés-es et motivés-es dans leurs études. Le groupe de soutien fournit des encouragements, des conseils et un sentiment d’appartenance aux étudiants-es, et les séances sont animées par les conseillers-ères locaux-ales en bien-être de McGill. « Toutes personnes, toutes voies » est un programme en partenariat entre l’Association communautaire d’entraide des pairs contre les addictions (ACEPA) et l’Université Carleton, qui propose des réunions de soutien hebdomadaires aux personnes du campus touchées par la consommation de substances et la toxicomanie, animées par des personnes ayant une expérience vécue ou en cours. Le personnel et le corps enseignant peuvent également participer à leurs propres réunions de soutien, indépendamment des étudiants-es. L’École polytechnique de la Saskatchewan propose un groupe de rassemblement BIPOC, qui accueille tout-e étudiant-e s’identifiant comme autochtone, noir-e ou personne de couleur. Le groupe offre un espace pour partager les expériences, favoriser les liens entre la communauté et soutenir le bien-être. Le groupe est animé par des conseillers-ères de l’École polytechnique de la Saskatchewan, mais il est guidé par les commentaires des étudiants-es. Par ailleurs, le Groupe infirmier du Collège de Medicine Hat est un groupe d’accueil réservé aux étudiantses en soins infirmiers, qui offre un espace sécuritaire pour parler du stress lié à leur programme et discuter des moyens de prendre soin de soi. Le Collège Langara propose un groupe de soutien aux étudiants-es iraniens-nes, un espace de rencontre confidentiel animé par deux conseillers-ères du Collège Langara, qui vise à offrir un forum sécuritaire dans lequel les étudiants-es peuvent partager l’impact des événements iraniens sur leurs vies. Enfin, l’Université de la vallée du Fraser a créé un groupe de soutien LGBTQIA2S+, en collaboration avec le UFV Pride Collective et les conseillers-ères de l’UFV. Il s’agit d’un espace virtuel sécuritaire pour les étudiants-es queer de l’UFV, qui explore des sujets tels que la sortie du placard (ou non), la démystification de la sexualité, et bien plus encore.
RÔLE
Un certain nombre de rôles autres que celui de conseiller-ère ont également été créés dans les universités et les collèges du Canada pour soutenir directement la santé mentale des étudiants-es. Les conseillers-ères locaux-ales en bien-être de l’Université McGill, mentionnés plus haut dans cette analyse environnementale, ont une formation similaire à celle des conseillers-ères, mais ils et elles facilitent les programmes de bien-être spécifiques à la faculté ou à la communauté à laquelle ils et elles sont affectés, et offrent également des rendez-vous individuels aux étudiants-es. L’Université de l’Alberta propose également des psychologues satellites qui sont affectés à des facultés particulières et fournissent du counseling aux étudiants-es sur l’ensemble du campus. Le programme vise à aider le corps enseignant et le personnel à acquérir les compétences nécessaires pour soutenir au mieux la santé mentale des étudiants-es, ainsi qu’à améliorer l’accès des étudiants-es aux consultations psychologiques. Les Gestionnaires des cas d’accès de l’Université Simon Fraser sont des employés-es qui fournissent un soutien individuel dans un environnement sans rendez-vous, aidant les étudiants-es à naviguer dans les services et à se sentir écoutés-es et soutenus-es. Le Collège Seneca propose des Spécialistes en soutien et en intervention auprès des étudiants-es, qui s’attachent à établir avec eux et elles une relation de soutien axée sur les objectifs, afin d’élaborer en collaboration un plan visant à favoriser leur réussite. Ils et elles peuvent travailler avec les étudiants-es en consultation avec le corps enseignant, les ressources du campus et les soutiens externes de la communauté pour s’assurer que les étudiants-es bénéficient d’un soutien approprié. Le Collège Keyano a également créé le rôle de Guide en bien-être, qui soutient les étudiants-es en les mettant en contact avec les services du campus, les organisations communautaires ou les programmes gouvernementaux qui peuvent leur être utiles.
ESPACES
Nous avons trouvé plusieurs programmes qui offrent un soutien à la santé mentale dans un espace physique sur le campus, et tous ces programmes étaient basés sur la fourniture de lampes de luminothérapie aux étudiants-es. Le salon de luminothérapie du Collège Canadore dispose d’un éclairage et de lampes à spectre de lumière du jour spécialisés, conçus pour aider à lutter contre un certain nombre de problèmes de santé et de santé mentale tels que le trouble affectif saisonnier, le manque général d’énergie, la dépression et l’insomnie. L’Institut technologique de la Colombie-Britannique propose ce qu’il appelle les Stations ensoleillées, une collection de 11 stations d’éclairage à spectre complet qui ne nécessitent pas d’inscription et sont gratuites pour tous les membres de la communauté. L’Université de Toronto met à la disposition des étudiants-es des lampes de luminothérapie, conçues pour reproduire les niveaux de luminosité du printemps et de l’été, à la bibliothèque Robarts. L’Université d’Acadia propose également des lampes de luminothérapie au comptoir d’accès de sa bibliothèque Vaughan Memorial. À l’Université McGill, les étudiants-es peuvent emprunter des lampes de luminothérapie auprès de l’Association étudiante des cycles supérieurs pour une période pouvant aller jusqu’à 2 semaines. À l’Université d’Ottawa, les lampes de luminothérapie peuvent être empruntées dans plusieurs bibliothèques pour une durée maximale de 7 jours, avec possibilité de renouvellement. À l’Université de Colombie-Britannique, 2 bibliothèques différentes proposent des lampes de luminothérapie que les étudiants-es peuvent s’inscrire pour une utilisation selon le principe du premier arrivé, premier servi. L’Université Concordia offre également au corps étudiant la possibilité d’emprunter des lampes de luminothérapie à la bibliothèque pour une durée maximale d’un jour. Enfin, l’Université de Waterloo a installé 2 lampes de luminothérapie dans le salon du troisième étage et dans l’espace de travail informatique du bâtiment de psychologie, d’anthropologie et de sociologie, à l’intention du personnel et du corps étudiant.
SOUTIEN PAR LES PAIRS
Les initiatives de soutien par les pairs sont de loin les formes les plus répandues de soutien à la santé mentale offertes au corps étudiant dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens. Au total, 34 universités et collèges ont mis en place des programmes de soutien par les pairs sur leur site Web, qui constituent une forme de soutien en santé mentale autre que le counseling traditionnel. La majorité des programmes de soutien par les pairs proposaient une formation axée sur l’écoute active, sur les limites, sur la confidentialité et sur l’aiguillage vers des ressources. Certains programmes de soutien par les pairs comportaient un élément de supervision par un-e professionnel-le de la santé mentale, comme les programmes de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Western Ontario. D’autres programmes offraient un soutien virtuel par les pairs, comme les programmes de l’Université de Windsor et du Collège Centennial.
Il convient de noter que l’Université de Carleton propose 3 programmes différents de soutien par les pairs, avec des objectifs différents. « Liens communautaires » (Community Connections) est un programme de mentorat par les pairs d’une durée d’un an qui vise à fournir aux étudiants-es de Carleton des ressources, des compétences et des outils pour améliorer leur bien-être et leurs relations au sein de la communauté du campus. Les étudiants-es peuvent s’inscrire à 2 parcours : Renforcement de la communauté et de l’appartenance et Santé mentale et bien-être positifs, chacun offrant différents types de soutien. « Liens communautaires » a également créé des partenariats pour offrir des programmes de mentorat par les pairs aux étudiants-es autochtones, musulmans-es, 2SLGBTQ, ainsi qu’aux étudiants-es africains-es, caribéensnes et noirs-es. Le programme « Global Peer Advisors Lending Support » (Global PALS) de l’Université Carleton, mentionné plus haut dans cette analyse environnementale, met en relation des étudiants-es internationaux-ales avec un-e étudiant-e de deuxième année ou un étudiant-e de deuxième cycle qui leur donne des conseils et les aide à s’orienter dans leur transition sociale, culturelle et universitaire. Enfin, les Mentors en bien-être mental sont des étudiants-es de l’Université de Carleton qui offrent un mentorat confidentiel et sans jugement aux étudiants-es en résidence, en particulier en ce qui concerne leur transition à l’université. Les pairs mentors proposent des stratégies d’adaptation et d’autres formes de soutien pour aider les étudiants-es à améliorer leur bien-être mental.
L’Université de la Colombie-Britannique, quant à elle, propose un soutien par les pairs sous une forme légèrement différente. La Communauté de rétablissement des étudiants de l’UBC est un espace inclusif conçu pour les étudiants-es qui se rétablissent ou qui sont prêts-es à explorer leur relation avec l’alcool, les drogues et/ou les comportements addictifs tels que les troubles de l’alimentation, les jeux de hasard et d’argent. Le programme s’appuie sur un modèle de soutien par les pairs fondé sur des données probantes et destiné à permettre aux étudiants-es ayant une expérience vécue de se soutenir mutuellement dans leur rétablissement individuel. Il est ouvert à toutes les voies de rétablissement, y compris l’abstinence et la réduction des méfaits.
AUTRES SOLUTIONS
Deux programmes trouvés offraient un soutien direct en matière de santé mentale sous des formes qui ne correspondaient pas aux thèmes mentionnés ci-dessus. À l’Université Royal Roads, lorsque les étudiantses vivent une situation stressante inattendue, comme la perte d’un membre de la famille ou d’un-e ami-e ou des circonstances similaires, les conseillers-ères de l’Université Royal Roads peuvent fournir une lettre de considération pour encourager le corps enseignant à faire preuve de souplesse dans les devoirs, en particulier lorsque les étudiants-es ne se sentent pas à l’aise pour s’adresser directement à leur professeur-e. Les étudiants-es peuvent alors travailler avec le/la conseiller-ère et le/la professeur-e pour élaborer un plan afin de terminer leur travail. De son côté, l’Université Lakehead propose WellU Resilience, un cours de 8 semaines fondé sur des données probantes et conçu pour apprendre aux étudiants-es à gérer le stress de manière saine. Le cours comprend des vidéos, des diaporamas, des activités de développement des compétences, des ressources et des informations destinées à aider les étudiants-es à développer leur résilience. Les participants-es acquièrent des compétences et des habitudes dont il a été prouvé qu’elles augmentent la satisfaction dans la vie et la résilience.
Gestion de crises et postvention
Les programmes et pratiques conformes au sixième et dernier pilier stratégique de la Norme ont été organisés en thèmes en fonction du format par lequel la gestion de crise a été coordonnée. Ces thèmes comprenaient (a) les équipes et (b) les lignes téléphoniques, ainsi que plusieurs autres solutions de programmes qui ne correspondaient pas à ces thèmes.
ÉQUIPES
Certaines universités et collèges ont choisi de mettre en place des équipes de professionnels capables de répondre aux étudiants-es en situation de crise. Par exemple, l’Équipe des étudiants-es à risque de l’Université de Calgary est une équipe multidisciplinaire composée de membres du personnel du campus qui intervient lorsqu’un-e étudiant-e est identifié-e comme étant « à risque » par d’autres étudiants-es, des enseignants-es ou des membres du personnel. L’équipe procède à une évaluation et veille à ce que l’étudiant-e bénéficie du soutien nécessaire pour éviter que la situation ne s’aggrave. L’Équipe CARE de l’Université Royal Roads, qui a été mentionnée plus haut dans cette analyse environnementale, s’efforce d’évaluer, d’aiguiller et de répondre aux étudiants-es qui ont été signalés-es comme manifestant une détresse ou un comportement inquiétant. Les étudiants-es peuvent être aiguillés-es par n’importe quel membre de la communauté de Royal Roads, y compris d’autres étudiants-es. L’Équipe chargée des cas d’étudiants préoccupants à l’Université Mount Alison, également mentionnée plus haut dans cette analyse environnementale, travaille en étroite collaboration avec les départements universitaires, administratifs et de soutien, les groupes d’étudiants et d’autres parties prenantes afin de fournir une réponse coordonnée et un plan de soutien aux étudiants-es qui ont été signalés-es comme étant en situation de détresse. L’équipe vise à empêcher les étudiants-es de se faire du mal, en développant des stratégies et des interventions pour chaque cas. Enfin, l’Équipe de soutien aux étudiants à risque du Collège de Medicine Hat répond aux préoccupations concernant le bien-être mental et physique, la sécurité et les problèmes académiques, et peut aider les étudiants-es à trouver les soutiens appropriés sur le campus.
LIGNES TÉLÉPHONIQUES
Dans notre recherche, il a été trouvé qu’un collège et une université disposent de lignes téléphoniques dédiées que les étudiants-es en situation de crise peuvent appeler. Les étudiants-es de l’Université Brock peuvent contacter la Ligne téléphonique d’urgence, qui est disponible toute l’année, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. De même, au Collège Algonquin, les étudiants-es ont accès à la Ligne de détresse pour étudiants, qui leur permet d’obtenir un rendez-vous immédiat avec les services de counseling pendant les heures d’ouverture.
AUTRES SOLUTIONS
Nous avons trouvé deux programmes qui abordent la gestion de crise d’une manière qui n’est pas couverte par les thèmes ci-dessus. L’Université de Calgary a mis en place un cadre de sensibilisation et de prévention du suicide basé sur les principes du Cadre Zéro Suicide. Ce cadre en 7 étapes permet de prévenir les suicides en offrant un soutien personnalisé en cas de crise et en mettant les étudiants-es suicidaires en contact avec des ressources qui leur permettent de se rétablir. De son côté, l’Université de la Colombie-Britannique a mis au point un cours d’introduction à la sensibilisation au suicide et à l’intervention pour le corps étudiant, le corps enseignant, le personnel et les anciens étudiants de l’UCB, qui est spécifique au contexte postsecondaire et qui tient compte des traumatismes et de la culture. Le cours comprend une section asynchrone à la demande, suivie d’une section synchrone animée.