- Comment utiliser cette trousse d’outils
- Première partie
- Introduction à la réduction des méfaits
- Facteurs de risque et obstacles à l’accès aux soins
- Recommandations générales pour la réduction des méfaits sur les campus
- Deuxième partie
- Consommation de substances sur les campus
- Dépendances comportementales
- Santé sexuelle et travail du sexe
- Automutilation
- Conclusion
- Références
Home La réduction des méfaits Consommation de substances sur les campus Résultats des approches de réduction des méfaits en matière de consommation de substances
Résultats des approches de réduction des méfaits en matière de consommation de substances
En raison de leur caractère hautement politisé, les programmes de réduction des méfaits font l’objet de nombreuses fausses idées et d’un manque de connaissances sur leurs résultats. Les croyances les plus répandues sur la réduction des méfaits sont que ces types de programmes favorisent ou « permettent » la consommation de substances, contribuent au désordre dans la communauté et augmentent les taux de criminalité. Non seulement il est important de rappeler que la réduction des méfaits va du port de la ceinture de sécurité à l’offre de sites de consommation supervisée, mais la recherche démontre également que la réduction des méfaits produit souvent les résultats sociaux et sanitaires les plus positifs, tant pour les personnes qui utilisent les services que pour les communautés dans lesquelles elles vivent. Par exemple :
- Entre 2018 et 2023, les données de la police indiquent une réduction notable des crimes tels que les cambriolages, les introductions par effraction, les vols, les fusillades et les homicides dans les quartiers qui disposaient de sites de consommation supervisée de drogues à Toronto, par rapport aux quartiers qui n’en disposaient pas (Woodward, 2024)
- Le traitement de maintenance à la méthadone a permis d’améliorer le fonctionnement social, de réduire les comportements à risque, d’améliorer la santé physique et mentale et de réduire la mortalité chez les personnes qui consomment des opioïdes (Beirness et al., 2008).
- Les surdoses survenant en public sont 10 fois plus susceptibles d’entraîner une hospitalisation que celles survenant dans des lieux de consommation supervisés. L’hospitalisation est une intervention beaucoup plus coûteuse (Association canadienne pour la santé mentale [ACSM], 2018).