Substances

L’objectif principal de cette trousse d’outils est d’étendre les principes et les pratiques de réduction des méfaits au-delà de la consommation de substances, étant donné qu’il existe plusieurs excellentes ressources consacrées spécifiquement aux drogues et à l’alcool. Cette section offre un bref aperçu des principales catégories de substances consommées par les étudiants-es et des ressources permettant de réduire les méfaits liés à la consommation de substances.

Il est important de noter qu’il existe des chevauchements entre ces groupes de substances et que les effets ressentis en les combinant seront différents de ceux ressentis lors de la consommation d’un seul type de substance. L’effet de toute drogue psychoactive dépend de l’état d’esprit de la personne qui prend la substance (« état »), de l’environnement dans lequel elle se trouve (« cadre ») et de la dose.

CatégorieExemples et NomsEffets
DépresseursCannabis, y compris l’herbe synthétique, l’herbe, le pot, la marijuana
(NIDA, 2024)
  • Agissent comme des sédatifs et des anesthésiques légers.
  • Peuvent produire des sensations de plaisir, de relaxation, de désinhibition, des nausées, des vomissements et/ou une altération des fonctions motrices.
  • L’alcool est lié à l’agressivité.
  • Le sevrage peut être fatal et doit faire l’objet d’une surveillance médicale. Les symptômes peuvent inclure des nausées, des tremblements, des vomissements, une irritabilité extrême, de l’anxiété, des hallucinations et des crises d’épilepsie.
  • Peut contribuer à la dépression respiratoire lorsqu’il est utilisé en combinaison avec d’autres substances (par exemple, les opioïdes).
CannabinoïdesCannabis, including synthetic

weed, pot, marijuana (NIDA, 2024)

  • Peut produire des sensations de calme, de faim, de bouche sèche, de légèreté, d’excitation, de léthargie, de somnolence, d’anxiété, de paranoïa.
  • Les effets intoxicants du cannabis sont associés à un composé appelé tétrahydrocannabinol (THC), tandis que les effets non intoxicants sont associés au cannabidiol (CBD).
  • Le THC peut provoquer un état d’euphorie qui modifie la perception du temps et affecte la mémoire, la pensée et la motricité.
  • Les adolescents-es qui consomment du cannabis courent un risque plus élevé de développer des troubles psychotiques (McDonald et al., 2024).
  • Fumer ou vapoter du cannabis est nocif pour les poumons.
  • La consommation fréquente et importante de cannabis est liée à des déficits d’attention, de mémoire, d’apprentissage et de langage.
Stimulants
(ADF, 2024)
Cocaïne

Caféine

Amphétamines (par exemple, Adderall)

Méthamphétamines (par exemple, méthamphétamine en cristaux)

Nicotine

  • Ont un effet activateur intense sur le cerveau, ce qui rend les gens plus énergiques, plus confiants et plus alertes.
  • Augmentent l’énergie et les sentiments euphoriques, mais réduisent l’appétit.
    Une surdose de stimulants est souvent appelée « overamping » et peut entraîner une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral, une crise d’épilepsie ou une surchauffe (NHRC, n.d.-b).
  • Les symptômes physiques peuvent inclure des nausées/vomissements, des tremblements, des grincements de dents, des douleurs thoraciques, des convulsions et une accélération du rythme cardiaque.
  • Les symptômes psychologiques peuvent inclure l’anxiété, la panique, la paranoïa, les hallucinations, l’agitation extrême et l’agressivité.
Opioïdes
(Johns Hopkins Medicine, n.d.)
Héroïne (dope, smack)

Fentanyl (fetty, fent)

Oxycodone

Codéine

Morphine

Méthadone

  • Les effets comprennent le soulagement de la douleur, la relaxation, l’euphorie, la somnolence, les nausées et la constipation.
  • Les opioïdes suppriment la respiration et peuvent entraîner une surdose, un arrêt respiratoire et la mort.
  • Selon la personne, une dépendance, une tolérance et un trouble de l’utilisation des opioïdes peuvent se développer, avec des conséquences dangereuses et potentiellement mortelles.
Hallucinogènes/ psychédéliquesPsylocibine (champignons magiques)

LSD (acide) DMT

MDMA (ecstasy, molly, M)*

  • Peuvent contribuer à l’exacerbation des sens, aux hallucinations visuelles ou auditives, à la distorsion des perceptions, à l’euphorie, à la connexion spirituelle, à la perte de coordination, à un comportement inhabituel, à l’anxiété, à la panique, à la psychose.
  • Ont un potentiel de dépendance plus faible.
  • La MDMA possède à la fois des propriétés stimulantes et hallucinogènes.
DissociatifsKétamine (special K, ket)

Oxyde nitreux

PCP

  • Peuvent produire des sensations de relaxation, d’apesanteur, d’euphorie, de déconnexion, d’engourdissement, d’hallucinations, de panique, de perte de motricité, de perte d’identité.
  • Les dissociatifs sont considérés comme une classe de drogues psychédéliques.


La roue des drogues par CATIE
fournit un résumé visuel des catégories de substances, des exemples et des effets.


RÉFLEXION :

Cette trousse d’outils suscite-t-elle des sentiments ou des attitudes à l’égard de la consommation de substances ou de la réduction des méfaits ? D’où viennent-ils ? Pensez-vous qu’ils puissent contribuer à la stigmatisation ?

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