- Introduction
- Quels sont les principes de base ?
- Quels sont les facteurs de risque propres aux étudiants-es ?
- Que peuvent faire les campus ?
- Lutter contre la stigmatisation
- Soutenir les étudiants-es
- Formation pour le personnel et le corps étudiant
- Initiatives de prévention et d’éducation
- Pleins feux sur les campus de l’Ontario
- Partenariats entre les campus et les organismes communautaires
- Où puis-je aiguiller les étudiants-es et obtenir plus d’information ?
- Ressources du CISMC
- Conclusion
Home Troubles des conduites alimentaires sur les campus Quels sont les facteurs de risque propres aux étudiants-es ? Insécurité alimentaire et financière
Insécurité alimentaire et financière
De nombreux étudiants-es canadiens-nes de niveau postsecondaire sont aux prises avec des problèmes de sécurité alimentaire, qui n’ont fait qu’augmenter depuis la pandémie de COVID-19 (Meal Exchange, 2021). Selon une enquête menée auprès d’étudiants-es canadiens-nes de niveau postsecondaire, 56,8 % d’entre eux et elles sont confrontés-es à une certaine insécurité alimentaire (Meal Exchange, 2021).
La recherche a montré que dans la population étudiante postsecondaire, il existe une relation significative entre l’insécurité alimentaire et le risque de développer un trouble des conduites alimentaires, indépendamment des diagnostics d’anxiété et de dépression (Zickgraf et al., 2022). Cette relation est significative pour tous les genres, y compris pour les hommes et les femmes cisgenres, ainsi que pour les personnes transgenres et de genres divers, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour examiner cette relation de plus près (Zickgraf et al., 2022).
Une étude portant sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants-es de l’enseignement supérieur a montré une corrélation significative entre l’insécurité alimentaire et financière et la présence d’anorexie mentale et de trouble de l’hyperphagie boulimique (Tavolacci et al., 2021). Cette corrélation a été attribuée à l’insécurité financière et à la disponibilité irrégulière de la nourriture, qui augmentent les cycles de restriction et de frénésie (Tavolacci et al., 2021). On a également émis l’hypothèse que les conduites alimentaires désordonnées pouvaient aider à gérer le stress lié à la pandémie (Tavolacci et al., 2021).
En raison des pressions socioéconomiques importantes qui s’exercent sur les étudiants-es, y compris le coût de la vie de plus en plus élevé, les campus canadiens devraient se préoccuper de cette question et l’aborder dans le cadre de programmes sur le campus et hors campus visant à réduire le stress, à améliorer la santé mentale et à accroître l’accès à des services de soutien alimentaire.
Recommandations
Reconnaître l’impact de l’approvisionnement alimentaire précaire et de l’insécurité financière pour les étudiants-es. | |
Créer des espaces et des programmes sur le campus qui permettent aux étudiants-es d’avoir accès à des repas et à des produits d’épicerie réguliers et nourrissants. |