- Introduction
- Quels sont les principes de base ?
- Quels sont les facteurs de risque propres aux étudiants-es ?
- Que peuvent faire les campus ?
- Lutter contre la stigmatisation
- Soutenir les étudiants-es
- Formation pour le personnel et le corps étudiant
- Initiatives de prévention et d’éducation
- Pleins feux sur les campus de l’Ontario
- Partenariats entre les campus et les organismes communautaires
- Où puis-je aiguiller les étudiants-es et obtenir plus d’information ?
- Ressources du CISMC
- Conclusion
Home Troubles des conduites alimentaires sur les campus Quels sont les facteurs de risque propres aux étudiants-es ? Transition vers l’enseignement supérieur et première année
Transition vers l’enseignement supérieur et première année
Commencer dans une toute nouvelle école, parfois loin de sa ville natale et de sa communauté, peut être une période difficile pour certains-es étudiants-es qui doivent s’adapter. Les changements d’appétit et le type de nourriture disponible pour les étudiants-es de première année peuvent différer de ce à quoi ils et elles étaient habitués-es à la maison. C’est aussi une période où les habitudes générales et les choix alimentaires commencent à changer (Vila-Martí et al., 2021).
La transition vers un nouvel environnement s’est également révélée être une période de forte anxiété, de stress et de risque accru de dépression et d’autres troubles de l’humeur chez les jeunes – qui ne s’améliore souvent pas complètement avant la fin de la première année (Howard et al., 2022). L’augmentation du stress et les changements d’humeur peuvent entraîner des modifications des habitudes alimentaires, notamment des changements d’appétit ou de fréquence des repas.
L’introduction de l’alcool, du tabac et du cannabis, combinée à la responsabilité de préparer ses propres repas pour la première fois, peut augmenter le risque de développer des habitudes alimentaires désordonnées, tels que sauter des repas et manger trop ou pas assez. S’ils ne sont pas corrigés, ces facteurs peuvent conduire à un trouble des conduites alimentaires ou contribuer à préparer le terrain pour en développer un à l’avenir (Vila-Martí et al., 2021).