Reconnaître les lacunes

Tout au long de la création de cette trousse d’outils, en particulier lorsqu’il s’agit d’aborder l’intersectionnalité et les impacts de la race sur la santé mentale, nous avons remarqué que de nombreux aspects de l’identité queer ne sont pas pris en compte dans les conclusions des recherches.

Comme dans toute recherche, il faut reconnaître la diversité des groupes de personnes. Il est important de réfléchir à ces différences lors des discussions et des recherches sur les populations 2SLGBTQ+. Cette section traite des lacunes de la littérature qui n’ont pas encore été comblées.

Diversité des genres

De nombreuses études considèrent le genre comme binaire (homme/femme). Cela réduit les résultats à un groupe particulier d’individus dont les réponses ne sont pas nécessairement les mêmes que celles des personnes qui s’identifient comme non-binaires, bigenres, agenres, ou ailleurs dans le spectre Trans*.

Sexualité

Une grande partie de la littérature portant sur les expériences des personnes queer se concentre sur les expériences des lesbiennes, des homosexuels et des bisexuels. Les recherches sur les expériences et les besoins en matière de santé mentale des personnes s’identifiant ailleurs au cœur du spectre peuvent être utiles pour parler d’un éventail d’expériences queer.

L’indigénéité queer

Bien qu’il existe des recherches sur les identités bispirituelles, une grande partie de la littérature ignore les expériences queer autochtones qui existent en dehors de cette identité. La reconnaissance et la recherche sur la variété des expériences queer autochtones peuvent contribuer à l’élaboration et à l’amélioration des soutiens aux personnes queer autochtones.

Expériences des personnes queer racialisées

Une grande partie de la documentation portant sur les expériences de santé mentale des personnes queer ne prends pas en compte l’impact de la race sur la santé mentale de ces personnes. Le manque de données sur la santé mentale des populations queer racialisées renforce l’idée fausse selon laquelle les communautés queer sont homogènes et ignore l’impact de la race sur l’identité queer et la santé mentale.

L’étude des expériences des personnes ayant ces identités, et d’autres non nommées, car il ne s’agit en aucun cas d’une liste exhaustive, peut contribuer à fournir un regard plus inclusif sur la santé mentale des étudiants-es queer et trans* sur le campus.

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