Fiches d’information archivés

Le passage au postsecondaire est connu pour être une période de grande transition et l’environnement universitaire peut être un terrain propice au développement ou à l’exacerbation des troubles de l’alimentation, qui ne cessent pas d’augmenter. Cette fiche présente une vue d’ensemble de ces troubles et offre des conseils pour soutenir les étudiants-es qui en sont affectés

La recherche indique que le taux d’abandon scolaire élevé chez les étudiants-es de niveau postsecondaire est principalement dû au stress, à l’épuisement ou à des problématiques de santé mentale. On l’observe surtout chez les étudiants-es de première année ou venant de l’étranger qui vivent la période de transition du début des études postsecondaires sans avoir acquis un sentiment d’appartenance à la vie de campus.

La résilience est la capacité de surmonter les difficultés de la vie, de « rebondir » plus rapidement à la suite des expériences vécues et d’en ressortir plus fort. Les étudiants et les étudiantes de niveau postsecondaire ont indiqué vivre des sentiments d’épuisement, de surcharge et de dépression, et ne pas passer suffisamment de temps avec leurs amis et leur famille, ce qui augmente leur niveau de stress lié aux études et de détresse psychologique. Il est important de renforcer chez les étudiants et les étudiantes la capacité de s’adapter et de faire face aux facteurs de stress spécifiques aux études postsecondaires en travaillant leur résilience.

À mesure que la vague de décès attribuables aux opioïdes atteint l'Est du Canada, un plus grand nombre d'enfants et de jeunes de l'Ontario sont touchés. Les interventions fondées sur la réduction des méfaits et la sensibilisation aux protocoles de prévention des surdoses peuvent guider la réponse des établissements postsecondaires à la crise actuelle des opioïdes.

Les programmes d’intervention précoce en psychose (IPP), offrent évaluations et traitements précoces et intensifs. La recherche démontre que les programmes d’IPP donnent de bons résultats. Les jeunes ayant reçu de l’aide fréquentent plus longtemps l’école, nécessitent moins de médicaments, sont moins souvent hospitalisés, ont moins de problèmes d’usage d’alcool et de drogue et ont de meilleures relations sociales.

Vu le nombre croissant de cas et l’augmentation de leur complexité, les membres du personnel de première ligne sur les campus peuvent éprouver du stress et souffrir d’épuisement professionnel. Le CISMC et nos partenaires ont préparé ce document d’information, afin de présenter les interventions possibles et développer des capacités d’adaptation.