Engagement Social
Types d’engagement social sur le campus
L’engagement social est défini comme la manière dont les étudiants-es s’engagent dans leur environnement social. Les relations avec les groupes suivants peuvent avoir un impact sur le sentiment d’appartenance, le bien-être et les résultats académiques :
- Camarades de classe
- Pairs mentors
- Corps enseignant
- Personnel de soutien
- Membres de la communauté et organisations
Des études ont montré l’importance cruciale de l’engagement social pour les étudiants-es. Les groupes de pairs et de mentors ont un impact positif sur la confiance en soi, la compétence et l’appartenance à un groupe. L’engagement social peut avoir un impact sur la rétention étudiante et influencer leur sentiment de compétence sociale.
Sentiments d’appartenance : impact sur le bien-être et les expériences des étudiants-es
Le sentiment d’appartenance et la rétention académique ont une corrélation positive dans le contexte de l’enseignement postsecondaire. Lorsque les étudiants-es n’ont pas le sentiment d’appartenir à un groupe, ils et elles sont moins susceptibles de poursuivre leurs études postsecondaires entièrement ou de manière significative. En outre, le sentiment d’appartenance a un effet positif sur la santé mentale, les étudiants-es étant moins susceptibles de souffrir de stress, d’anxiété et de dépression lorsqu’ils et elles se sentent à leur place.
Le sentiment d’appartenance peut être une notion subjective. Il peut exister strictement dans un cadre social et au sein de la communauté du campus, mais aussi dans la manière dont les étudiants-es se sentent au sein de leur programme ou de leur salle de classe.
Le sentiment d’appartenance d’un-e étudiant-e au sein de son campus peut être influencé par les facteurs suivants :
L’intégration à ses pairs
Les interactions avec les professeurs
Les liens avec certains membres du personnel ou du corps enseignant (ex : mentorat)
La participation aux activités organisées par l’établissement
Les pratiques mises en évidence dans la littérature pour soutenir le sentiment d’appartenance des étudiants-es sont les suivantes :
L’empathie avec l’étudiant-e est une pratique clé pour l’aider à développer son sentiment d’appartenance. Les établissements d’enseignement postsecondaire doivent créer des moyens d’examiner régulièrement le parcours des étudiants-es dans leur programme, de s’enquérir des obstacles et de les reconnaître. Si les établissements remanient et restructurent les 2 premières années d’études postsecondaires en termes de services et de soutien, les étudiants-es pourront commencer leur parcours d’études supérieures en se sentant appéciés-es et soutenus-es.
Le temps passé en classe peut contribuer au sentiment d’appartenance en mettant en place des activités de collaboration telles que des discussions en petits groupes et des défis de résolution de problèmes. D’autres mécanismes de soutien visant à renforcer le sentiment d’appartenance sont liés au type de communication entre les établissements d’enseignement postsecondaire et les étudiants-es. Le programme « Caring Campus » (Le campus bienveillant) de l’Institute of Evidence based change (IEBC) aux États-Unis a collaboré avec plus d’une centaine de collèges communautaires pour étendre les efforts de leur communauté et faire valoir la nécessité pour les étudiants-es de se sentir les bienvenus-es. Des initiatives telles que « Caring Campus » contribuent à créer un sentiment d’appartenance chez les étudiants-es en renforçant la communauté et en offrant un environnement universitaire acceuillant.
Parfois, de petites choses peuvent faire la différence dans la façon dont un-e étudiant-e perçoit son environnement d’apprentissage pour les années à venir. L’article « Redesigning the Early College Experience to Maximize Student Success » (Repenser l’expérience de l’enseignement supérieur précoce pour maximiser la réussite des étudiants-es) examine les moyens de rendre l’expérience de l’enseignement supérieur plus pratique et plus positive pour les étudiants-es. Cet article met en lumière des méthodes simples, comme le fait de désigner les heures de bureau comme des « heures pour le corps étudiant », pour aider le corps étudiant à entrer en contact avec le corps enseignant.