L’engagement Académique
On parle d’engagement académique lorsque les étudiants-es sont totalement immergés-es dans leur apprentissage, au lieu d’un apprentissage superficiel basé sur la mémorisation et le simple fait d’effectuer le travail nécessaire pour réussir le cours. Les étudiants-es qui sont engagés-es dans leurs études sont amenés-es à réfléchir en profondeur, à comprendre la matière et même à en discuter avec leurs pairs. L’engagement académique est idéalement holistique, c’est-à-dire qu’il vise à aller au-delà de l’apprentissage en classe. Un engagement académique réussi peut contribuer à l’apprentissage tout au long de la vie, et même inspirer un engagement continu après l’enseignement postsecondaire.
L’amélioration des éléments suivants peut contribuer à un engagement académique efficace :
Engagement cognitif : Capacité des étudiants-es à s’impliquer dans des tâches académiques en réfléchissant.
- Les supports de cours et l’environnement de la classe sont-ils conçus pour que les étudiants-es soient attentifs-ives et traitent l’information ? L’accessibilité est-elle une priorité dans la salle de classe ?
Vous pouvez accéder à notre trousse d’outils sur l’accessibilité et les mesures d’adaptation ici.
Engagement métacognitif : Façons dont les étudiants-es gèrent les activités cognitives pour l’apprentissage.
- Les étudiants-es sont-ils enclins-es à réfléchir sur leur apprentissage, à s’engager dans la planification par le biais de la cartographie conceptuelle, et à travailler sur leurs lacunes de connaissances en se confrontant aux perspectives différentes de leurs pairs ?
Engagement affectif : Régulation des émotions chez l’étudiant-e et ses pairs.
- Le corps étudiant gère-il l’ennui et la curiosité face au matériel d’apprentissage, sait-il gérer son anxiété, maintient-il son intérêt et sa motivation et fait-il preuve d’empathie ?
Engagement social : Créer des opportunités pour les étudiants-es de créer des réseaux avec leurs pairs et le corps enseignant.
- Y a-t-il du temps réservé pour cultiver des relations de soutien avec le corps enseignant, encourager le travail en groupe et promouvoir des relations de soutien avec les pairs ?
Engagement dans les tâches : L’intensité et les méthodes avec lesquelles les étudiants-es interagissent de manièresignificative avec le matériel d’apprentissage.
(Cela dépend souvent de l’intérêt et de la motivation de l’étudiant-e, ainsi que d’attributs personnels tels que la résilience et l’endurance.).
- L’étudiant-e est-il ou elle enclin-e à mettre en pratique ses compétences académiques pour s’améliorer et s’efforcer d’atteindre des objectifs réalisables et d’obtenir des récompenses ? Le professeur encourage-t-il ou récompense-t-il ces comportements ?
Engagement communicatif : L’engagement en termes de communication, qu’il soit écrit, parlé ou non verbal.
- La salle de classe est-elle équipée pour des activités réceptives telles que l’écoute attentive, l’observation du langage corporel, des gestes et des expressions faciales ? La culture de la classe est-elle encourageante et (plus) sécuritaire pour des activités productives telles que la présentation ou la réfutation d’arguments?
Des obstacles à l’engagement académique peuvent survenir lorsque l’un ou l’ensemble de ces éléments ne sont pas pris en compte par le campus à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de classe. L’établissement postsecondaire a l’immense responsabilité de créer l’espace et l’environnement nécessaires à l’engagement du corps étudiant par le biais de politiques, de formation et de l’allocation de ressources.
