Victimisation secondaire

L’un des principaux problèmes liés au signalement de la violence sexuelle réside dans le risque de victimisation secondaire du ou de la survivant-e. Dans ce contexte, la victimisation secondaire fait référence aux attitudes, aux déclarations et aux actions du personnel du système juridique et médical, qui peuvent blâmer ou faire honte aux survivants-e et leur causer une détresse supplémentaire.

Les études suggèrent que le contact avec les systèmes communautaires de signalement de la violence sexuelle peut aggraver la détresse psychologique des survivants-es et que, en fait, la peur de ce potentiel conduit les survivants-es à éviter de signaler leurs agressions sexuelles. Dans une étude qui a fait date, la plupart des thérapeutes interrogés-es pensent que certains professionnels-les de la communauté adoptent des comportements nuisibles au bien-être psychologique des survivants-es de viol. Une autre étude a révélé que les policiers-ières et les médecins sous-estimaient considérablement l’impact qu’ils ou elles avaient sur les survivants-es.

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