Réactions au premier dévoilement
Une réponse positive lors des dévoilements de violence sexuelle est essentielle au bien-être des survivants-es.
Les études démontrent que les réactions positives conduisent à une réduction des symptômes de stress post-traumatique et de dépression, et agissent comme un facteur de protection contre la détérioration de l’état de santé. Les réactions négatives conduisent souvent à une augmentation des symptômes du syndrome de stress post-traumatique, au regret du dévoilement, à une augmentation de la culpabilité et au retrait social.
Bien que les réactions ouvertement négatives (p. ex., les commentaires de blâme à l’égard du ou de la survivant-e) manquent naturellement de solidarité, certaines réactions qui ne sont pas ouvertement négatives peuvent manquer de soutien (p. ex., qui sont égocentriques, qui minimisent l’expérience du ou de la survivant-e ou qui invalident sa réaction à la violence sexuelle).
Les réactions de soutien comprennent :
- Écouter sans jugement ni interruption
- Ne poser que des questions pertinentes en fonction de son rôle et des objectifs de la rencontre
- Par exemple, un gestionnaire de cas n’a pas besoin de demander des détails comme le ferait un-e enquêteur-trice
- Vous pouvez fournir un soutien et une orientation sans connaître tous les détails
- Faire preuve de compassion et de respect
- Valider la réaction de la personne à l’expérience vécue
- Fournir des options pour un soutien supplémentaire
Les réactions qui ne soutiennent pas la personne sont les suivantes :
- Blâmer la personne ou suggérer qu’elle est responsable de l’expérience de violence sexuelle
- Poser des questions inutiles
- Les commentaires qui minimisent la réaction du ou de la survivant-e, comme « N’y pense pas trop »
- Contrôler le processus de décision
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